La CGT-Culture a su prendre ses responsabilités en appelant à la grève les personnels du ministère
ce mardi 23 octobre 2012. Cet appel à l’unité des agents sur les questions prioritaires et urgentes de
l’emploi, des salaires et des conditions de travail s’inscrivait pleinement dans la journée de lutte
portée par la CGT Fonction publique.
Ainsi, avec plus de 5000 agents présents, le rassemblement organisé à la mi-journée sur le parvis du
musée d’Orsay a été un succès. Des personnels venus de toute la France se sont retrouvés pour
exprimer leur détermination à défendre un service public de haut niveau, des missions confortées et
renforcées et la nécessité de consolider l’emploi public et statutaire.
La CGT-Culture faisait partie de la délégation reçue dans l’après-midi par Marylise Lebranchu,
ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat.
De l’avis général, toutes les conditions sont à présent réunies pour construire et amplifier encore un
rapport de forces à la hauteur des besoins sociaux et des revendications partagées par le plus grand
nombre.
Les agents du ministère de la culture ont été nombreux à participer aux assemblées générales
organisées par nos syndicats et sections. Ce qui ressort très nettement des débats, c’est l’exigence
d’un moratoire immédiat sur les destructions d’emplois qui minent les missions, le travail de la
culture et affectent gravement les conditions de travail.
Mais si nos collègues dénoncent très largement les atteintes devenues insupportables à leurs
missions de service public et à leurs professions, ils témoignent également d’une détérioration
considérable de leur pouvoir d’achat.
Les autorités politiques et ministérielles ne manqueront pas de noter que la colère commence à
monter. L’attachement des agents au ministère et leur sens de la combativité auront conduit ce
mardi, entre autres, à la fermeture du musée d’Orsay, à celle du musée Rodin, de l’Arc de Triomphe,
de la Galerie du Mobilier national ou encore à la fermeture partielle de Versailles…
Cette journée porte l’exigence d’une rupture avec les politiques antérieures. Elle constitue un sérieux
avertissement à celles et ceux qui s’imaginent qu’ils peuvent poursuivre sans encombre dans la voie
absurde et injuste des politiques d’austérité et de casse du service public.
Pour notre part, nous prendrons toute initiative pour arracher rapidement des avancées sociales
significatives. C’est la raison pour laquelle, avec nos camarades de la Fonction publique, nous allons
poursuivre nos efforts pour l’information de toutes et de tous avec l’objectif affiché de mobiliser
toujours plus pour imposer un réel changement.
Le 23 octobre fut donc une belle journée de lutte à la Culture comme plus largement dans la
Fonction publique.