Alors que le gouvernement aura géré la crise sanitaire du coronavirus avec le plus grand amateurisme et que la population subit aujourd’hui les conséquences de décennies de politiques économiques austéritaires et de destruction des services publics, il est plus que temps de revenir à un monde plus juste, humain et fraternel. Pour cela, il n’est pas question d’accepter les régressions sociales et les politiques liberticides : suppressions de congés, augmentation du temps de travail, surveillance accrue généralisé via l’application Stop Covid…et que notre système de retraite ne soit plus attaqué !
Pour une société plus juste et par la lutte, construisons de nouveaux jours heureux !
L’enjeu de la sortie du confinement est de protéger un maximum l’ensemble de la population et non de répondre aux exigences économiques. C’est aussi de renforcer les services publics, d’augmenter les salaires en répartissant plus justement les richesses créées par le travail des salarié.es, de rétablir au plus tôt les libertés individuelles, de cesser les attaques contre le droit du travail, de retirer définitivement les « réformes » antisociales dont celle des retraites.
Sortir du confinement et continuer comme avant ? C’est non ! Il faut tout repenser pour tout changer. En premier lieu, les rapports économiques et sociaux, en recréant de l’emploi par la relocalisation et la nationalisation de toutes les entreprises stratégiques du secteur de la santé et autres. De remettre en causes les politiques publiques et industrielles. Ce sont bien des décennies de politiques d’austérité qui ont amené la crise sanitaire et économique que nous subissons. Nous n’oublierons pas !
Inventons le monde d’après !
Urgences sanitaire, climatique et sociale : cette crise sanitaire nous montre combien il est impératif d’être en rupture avec les politiques actuelles, nationales, européennes et internationales. Il est grand temps de construire des relations internationales basées sur la coopération, l’entraide mutuelle et la paix plutôt que la concurrence, la compétitvité et la guerre.
Confiné.es, masqué.es mais pas baîlloné.es !
Le 1er mai à 15h, manifestons tous et toutes avec des banderoles et des pancartes et/ou en envahissant les réseaux sociaux de hashtags #1ermaicgt et #1ermai15h, effectuons notre promenade quotidienne de manière revendicative et donnons à cette journée une force collective à travers des slogans et des musiques sociales.
Préparons le jour d’après et des jours heureux avec un 1er mai solidaire et revendicatif !
Arfeuilles, Ledringhem, Paris, le 29 avril 2020.
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