L’espoir des archéologues, concrétisé par la loi de 2001 sur l’archéologie préventive, a été balayé par les modifications de la loi intervenues en 2003 et 2004. Ces réformes ont eu pour effet de limiter moyens et financements.
Alors que l’intervention de plus en plus systématique des archéologues avant les travaux d’aménagement du territoire avait permis depuis dix ans de multiplier la découverte de sites, souvent de première importance, leur capacité à intervenir est sérieusement amoindrie.
La moyenne annuelle des sites fouillés entre 1996 et 2002 avait progressivement atteint et dépassé les 800 sites; désormais, la moyenne des sites fouillés en 2004-2005 s’effondre à moins de 300…
On peut dire que la destruction silencieuse des sites a repris.
Les archéologues avec leur intersyndicale (CGT-FSU-SUD-CFDT) tentent d’alerter le Ministre de la Culture, qui refuse de prendre toute la mesure du problème, et de ses enjeux patrimoniaux.
Dernières “portes ouvertes” avant fermeture?
Paris, 13 septembre 2005
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