A l’appel de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD, les personnels de la BnF se sont mis en grève ce vendredi 21 juin. Ils protestaient notamment contre les nombreuses suppressions de poste prévues au titre de la MAP, contre les coupes drastiques de budget, la privatisation des espaces publics et la marchandisation des collections publiques numérisées. Ils réclamaient une rupture avec les politiques du gouvernement précédent, politiques à ce jour encore mises en œuvre au MCC par le gouvernement Ayraut et la ministre de la Culture Aurélie Filippetti.
Ce mouvement, qui intervenait 15 jours après une grève des vacataires qui avait entraîné une fermeture anticipée du site, est d’ores et déjà un succès : la mobilisation des personnels est élevée, entrainant la fermeture de 5 salles de lectures, aucune communication directe dans les autres salles du site Tolbiac, et de fortes perturbations de la communication sur le site Richelieu. D’autre part, des fermetures anticipées de salles sont déjà annoncées. Cette mobilisation des personnels de la BnF est la plus importante depuis 2010.
De plus, les personnels reçoivent le soutien des usagers, qui signent massivement la pétition. Au-delà de la direction de la BnF, c’est bien la Ministre de la culture, Aurélie Filipetti qui est interpellée par les agents et les usagers de la BnF pour lui dire :
Stop à la casse du service public à la BnF !
Arrêt des suppressions d’emplois !
Sanctuarisation des budgets et arrêt des PPP!
Le Ministère doit entendre les revendications des agents de la BnF exprimées ce jour, avec le soutien des lecteurs, sans quoi cette journée d’action n’aura été que la répétition d’une mobilisation plus dure dès la rentrée.
Paris, le 21 juin 2013
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