Aujourd’hui, mardi 25 mars 2014, la délégation CGT a décidé de boycotter le CHSCT du C2RMF.
Cette décision n’a pas été facile à prendre car nous pensons que cette instance est importante pour la vie de nos collègues.
Si nous faisons valoir certaines critiques quant aux projets et propositions, de la direction, c’est en vue de favoriser un débat constructif et non dans un but de critique systématique. Nous pensons que sur les sujets traitants des conditions de travail des collègues et de leur santé et sécurité, nous devons travailler ensemble et non les uns contre les autres. Nous avons donc du mal à comprendre la crispation de l’administration et l’impossibilité pour toutes les parties de discuter librement lors des instances paritaires.
Si nous avons interpellé longuement la direction sur le projet d’organigramme, ce n’est pas à cause d’une quelconque peur du changement, mais pour ouvrir une discussion et reprendre les interrogations des collègues. Nous n’avons eu pour seule réponse qu’un passage en force au 1er janvier 2014, sans tenir compte de l’avis défavorable du CHSCT, ni prendre l’avis du comité technique de la direction générale des patrimoines qui ne se prononcera in fine, et à la demande de la CGT-Culture, qu’en juin 2014, ni même discuter le point au conseil scientifique nouvellement installé.
Un conseil scientifique qui aurait pu être un instant de réflexion et qui a, de nouveau, tourné à la grande messe, donnant l’impression d’être cadenassé et verrouillé. Pour une petite structure comme la nôtre, il manque toujours un cadre qui permettrait à tous de se projeter ensemble vers l’avenir.
En tant que délégués syndicaux, nous sommes constamment interpellés par des collègues concernant des problèmes qu’il faut bien qualifier de souffrance au travail.
Nous croyons aussi savoir que le nombre de collègues rendant visite au médecin du travail a nettement augmenté depuis plus d’un an. Nous ne pouvons qu’observer que malgré la charte courriel, les courriels adressés aux collègues sont fréquemment agressifs, ou ressentis comme tels.
La pression de la hiérarchie est énorme et les collègues au plus bas de l’échelle ont à supporter le plus la pression.
Mépris, absence de dialogue et d’écoute le tout est réuni. Dénis de tous les efforts passés.
Nous espérons que ce message sera entendu par la direction