Aujourd’hui commence une grève nationale interprofessionnelle reconductible pour défendre les systèmes de retraites basés sur la solidarité intergénérationnelle.
De nombreux préavis de grève ont été déposés dans toutes les branches professionnelles du secteur public et du secteur privé puisque cette réforme impactera tous les salariés et particulièrement les plus fragiles.
L’objectif du gouvernement avec cette réforme : faire baisser le niveau des pensions de retraites pour encourager les salariés à prendre des retraites complémentaires par capitalisation.
Ce midi, nous pouvons déjà faire un premier état des lieux de cette 1ére journée de mobilisation :
Sont fermés :
– l’Arc de Triomphe,
– la Sainte-Chapelle,
– la nécropole royale de Saint-Denis,
– le château de Vincennes,
– le château de Maisons-Laffitte,
– les tours et la crypte de la cathédrale de Bourges,
– le château d’Azay le Rideau,
– la tour Pey-Berland,
– les remparts d’Aigues-Mortes,
– deux tours sur trois à la Rochelle,
– la grotte de Combarelles
– le fort Saint-André
– le château d’If
– le domaine national du Palais-Royal
– la Chapelle Expiatoire…
Sont ouverts partiellement :
La nef du Panthéon qui ouvre gratuitement de 12h30 à 16h, le château comtal de Carcassonne qui ouvre partiellement avec un tarif réduit et 40 % de grévistes…
De nombreux grévistes sont également à dénombrer dans d’autres monuments comme aux sièges de Sully et Domino.
Nous notons des tentatives d’entrave à la grève comme dans un monument où il à été évoqué la possibilité de faire appel aux salariés d’un prestataire extérieur pour ouvrir le site, ce qui serait constitutif d’un délit d’entrave au droit de grève.
La mobilisation est également très forte sur l’ensemble du ministère avec la fermeture des châteaux de Versailles, de Pau, les musées des Eyzies, Picasso, Orsay, Malmaison, la maison Bonaparte, le mobilier national et la manufacture des Gobelins, la bibliothèque nationale de France bloquée…
La lutte continue demain et les jours suivants, la CGT-Culture communiquera dès ce soir sur les suites à donner à ce mouvement de grève historique.
Paris, le 5 décembre 2019