FAIS CHAUFFER LA POMPE A FRIC !!!
Où quand l’Inrap devient la vache à lait des marchands de conseils !
La situation des agents en Grand-Ouest (communiqué SGPA-CGT « alerte rouge en Grand Ouest » page 3 de l’Action Syndicale de septembre 2010) exige une réponse à la fois individuelle, pour protéger les agents qui souffrent, ainsi qu’une réponse beaucoup plus générale sur l’organisation du travail et le « management ».
L’Inrap a immédiatement réagit en faisant appel … à une boîte de consultant : Artelie conseil.
PAR ICI LA MONNAIE
Sur son site internet, cette société de conseil appâte le chaland par des témoignages de dirigeants d’entreprise, ayant fait appel à ses services pour les raisons suivantes :
« Nous avons dû lourdement restructurer notre filiale française pour outsourcer une grande partie des activités en Hongrie, le tout en dix mois… ».
« Nous souhaitions soulager le stress de certains de nos managers, particulièrement sous tension à cause de nos projets de restructuration en cours… ».
Il est clair que certains ont flairé le bon business. A une époque où les politiques de réductions d’effectifs (pardon, de restructurations), de délocalisations (pardon, de « outsourcing »), généralisent la souffrance dans le monde du travail, à une époque où la médecine de prévention se fait attaquer de toute part sur ces missions, créer une boite de conseil qui vend du vent sur les risques psycho-sociaux, est un bon moyen de faire rentrer de « la fraîche » avec un investissement minimum, juste de quoi présenter un power-point plein de belles couleurs et un rapport écrit avec de gros caractères. Ces boites ont une autre particularité aguicheuse : elle parlent le même langage que celui utilisé dans le « plan reconquête aménageur ».
ON NE SAIT PAS FAIRE
Faire appel à des « compétences » extérieures, cela veut dire qu’en interne, pour définir ce qui ne va pas en Grand-Ouest et trouver des solutions, on ne peut compter :
ni sur la médecine de prévention,
ni sur la DRH,
ni sur la direction,
ni sur le Ministère (l’Inspection Générale de Affaires Culturelles n’a été finalement saisie par l’Inrap qu’à la demande très insistante de la CGT…),
ni évidement sur ce que peuvent exprimer et proposer les agents et leurs représentants.
Tous ce beau monde est tellement nul que la première boite autoproclamée experte en relation de travail serait plus efficace pour parler des « risques humains » de « qualité managériale » et de « conditions et de l’organisation du travail ».
La CGT a refusé de rencontrer le cabinet Artelie conseil, d’autant plus que le cahier des charges ne nous a jamais été communiqué. Transparence quand tu nous tiens…
Dans le monde merveilleux de l’Inrap,
les chauves doivent acheter du shampooing,
les aveugles doivent s’abonner à « photo magazine »
et tout le monde doit payer Artelie…