COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous en avons maintenant la confirmation, Franck Riester n’est que l’adjoint du secrétaire général adjoint du ministère.

Alors que la situation du ministère exige un sursaut politique, le ministre a totalement raté son premier grand oral devant les représentants du personnel au Comité technique ministériel, ce matin.

Nous ne félicitons pas ceux qui lui ont préparé l’ordre du jour de la séance et ce triste discours qu’il nous a servi laborieusement. Le ministre s’est plié aux injonctions des dirigeants administratifs et s’est fait le porte-parole des mauvais coups portés depuis des mois pour réduire la voilure, les missions, les emplois et les capacités à agir de notre ministère.

Alors que le ministre reconnaît lui-même qu’il a besoin de temps, Action Publique 2022 et les réorganisations catastrophiques de l’administration centrale : on continue ! Déconcentration des actes de gestion aux établissements publics : on continue ! Politique immobilière et Camus : on continue ! Amputation des Archives nationales : on continue ! Fusion des SCN-Musées avec les établissements publics : on continue ! Les suppressions d’emplois : on continue ! …et cetera, et cetera.

Franck Riester n’a été que le porte-voix d’une technostructure coupée des réalités du terrain et du travail des agents. La Nation, les acteurs et les personnels du ministère de la Culture attendent assurément autre chose d’un ministre de la République.

A quatre reprises, la délégation CGT a demandé au ministre d’être raisonnable et de retirer les dossiers ni faits ni à faire de l’ordre du jour. Ce que Franck Riester n’avait visiblement pas les mains libres de faire.

Notre mandat vis-à-vis des personnels est d’abord de ne jamais accepter que ceux-ci soient méprisés. C’est la raison pour laquelle la CGT a quitté la séance. Nous sommes trop attachés aux instances du dialogue social pour cautionner un tel simulacre.

Paris, le 22 novembre 2018 – 15h30