EDITO : La rentrée s’colère

Louvre, une inauguration presque normale p.2

Conseil d’administration de l’Inrap : entre Magny-Cours et précarité… p.2 et 3

Retoqué ! p.4

Repyramidage : ça traîne !!!

EDITO :

La rentrée s’colère

Cette rentrée est placée sous le signe d’une avalanche de licenciements, d’une politique d’austérité déguisée en rigueur budgétaire européenne et d’un progrès social à hauteur de 2 % d’augmentation du SMIC et de 6 centimes de réduction sur le carburant pour ceux qui ont encore un emploi ou une voiture…
Au niveau du Ministère de la Culture, le changement a surtout été perçu au niveau des déclarations de la ministre au comité technique du 10 juillet ou à Saint-Rémy-de-Provence (cf action syndicale de juin et de juillet). Au niveau des actes, on saluera la fin du projet réactionnaire de la Maison de l’histoire de France ainsi que le changement de présidence au Centre des Monuments Nationaux (https://www.cgt-culture.fr/spip.php?article1542).

Après la « RGPP »… la « RGP Pire »?

Pour le reste les annonces gouvernementales promettent une nouvelle saignée dans la fonction publique qui entraînerait la suppression de dizaines de milliers d’emploi dont 2250 sur trois ans au Ministère de la culture. Cela signifie de nouveaux abandons de missions et des conditions de travail qui vont encore se dégrader alors que sur cette question il est urgent d’intervenir (cf action syndicale d’août).
Au delà de certains signaux extrêmement alarmants sur l’avenir du service public, sur le fond, IL Y A INCOMPATIBLITE TOTALE entre, d’une part, les déclarations de la ministre de la culture, et d’autre part l’allégeance faite par le gouvernement au saint équilibre budgétaire.

Dans le privé comme dans le public, de pacte de stabilité en accord de compétitivité, la recette est toujours la même : lutter contre le chômage en supprimant des emplois et relancer la croissance en baissant le pouvoir d’achat. Partout où ces politiques sont menées, elles aggravent la situation sociale, ruinent l’économie et creusent les déficits qu’elles sont censées résorber.

Ne restons pas l’arme au pied !

Il est grand temps de rappeler que tout cela est extrêmement loin des exigences que nous portons et de préparer une riposte à l’agressivité patronale et à l’atonie gouvernementale.
Il est grand temps de passer à la vitesse supérieure, si nous savions qu’un changement de majorité était nécessaire, nous savions également que cela ne serait pas suffisant et que l’action collective serait indispensable.

Il est grand temps de s’inscrire dans les mobilisations interprofessionnelles telles que celles sur l’emploi le 9 octobre.
Il est grand temps enfin de créer dans nos secteurs de l’archéologie, de la culture, de la fonction publique, les conditions de mobilisations capables d’imposer le changement tel que nous le concevons tous ensemble.

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