Une centaine d’agents issus de tous les secteurs du ministère de la culture sont venus à la rencontre du cabinet de la Ministre ce jeudi 14 novembre au matin, à l’ouverture du CT-M.
Missions et ministère saignés à blanc, moyens budgétaires catastrophiques, emplois supprimés, précarité, carrières et salaires désespérants, conditions de travail abîmées, l’exaspération s’est faite entendre bruyamment.
Après la RGPP et tous les très mauvais coups portés depuis 10 ans, plus personne ne comprend ni ne supporte qu’ils continuent, sans oser l’avouer, dans la même voie.
La CGT-Culture a interpellé point par point la directrice de cabinet, le secrétaire général et le conseiller social. Ils ne peuvent plus dorénavant ignorer la colère et les profondes inquiétudes qui gagnent tous les services et établissements. Ils ne peuvent plus feindre d’ignorer les conséquences concrètes de leur politique.
Les réponses du cabinet n’appellent pas un long développement. Il faut bien reconnaître qu’ils sont restés un peu sans voix, incapables de se dépêtrer de leurs propres contradictions. Le candidat Hollande n’avait-il pas en effet promis de protéger la culture et de sanctuariser ses moyens ?
Devant l’impossibilité de poursuivre ce CT-M, les représentants de la ministre ont décidé d’ajourner la séance.
Cette première mobilisation a déjà permis d’obtenir un engagement du cabinet : la semaine prochaine, la Ministre doit faire parvenir par écrit aux organisations syndicales ses propositions concernant les enjeux salariaux et de déroulements de carrières. Nous avons en particulier exigé que la Ministre réponde très rapidement à la question des bas salaires.
Ses réponses, fort attendues, seront scrutées de très près par la CGT-Culture et par les personnels auxquels ces éléments seront soumis.
Ce qui ne fait aucun doute, c’est que nous devons poursuivre et amplifier la mobilisation dans l’unité pour
des négociations indispensables à l’amélioration de notre pouvoir d’achat,
la défense de l’emploi public et des missions du ministère de la culture,
de meilleures conditions de travail.
Aurélie Filippetti en est prévenue, il ne tient qu’à elle et au gouvernement d’engager pour de bon le changement.
Vous trouverez en pièce jointe la déclaration prononcée ce matin par la CGT-Culture