La CGT-Culture avec les salariés de La Redoute

La CGT-Culture dans la rue avec les salariés de La Redoute

Lundi dernier nous communiquions notre soutien aux salariés de La Redoute actuellement en lutte pour la sauvegarde de leurs emplois. Aujourd’hui, la CGT-Culture était à leurs côtés pour manifester de la place de Clichy jusqu’au siège de l’entreprise Kering, holding, propriété de la famille Pinault qui contrôle La Redoute et qui s’apprête à déclencher un vaste plan (anti-) social.

Pinault père exhibe sa collection au frais de l’État, Pinault fils licencie

Pinault père, 59ème fortune mondiale, expose actuellement sa collection personnelle d’art contemporain dans un monument national – La Conciergerie – aux frais des contribuables. En effet, le Centre des Monuments Nationaux finance cette exposition à hauteur de 1,4 millions d’euros soit un tiers du budget annuel des manifestations culturelles ! Alors que la politique de l’établissement en matière culturelle manque cruellement d’ambition, le Président du CMN, Philippe Bélaval, fait cadeau au milliardaire d’une belle vitrine pendant la durée de la FIAC (Foire international d’Art Contemporain). En bon spéculateur, M. Pinault cherche avant tout, grâce à cette opération, à faire grimper la valeur de sa collection privée. Pendant ce temps, Pinault fils, lance un plan visant à licencier 700 salariés de La Redoute.

Or, Pinault père et fils doivent leur fortune au travail des salariés de leurs entreprises. Les travailleurs ne peuvent être une variable d’ajustement pour faire grossir les dividendes des actionnaires. Comme un monument national ne doit pas être un outils au service d’un intérêt particulier.

Tous ensemble !

La Fédération CGT du spectacle était également aux côtés des salariés de La Redoute. En effet en 2011, la ville de Paris a attribué un bail emphytéotique à la SAS Marigny, propriété d’Artémis (groupe Pinault) pour l’exploitation du théâtre éponyme. En janvier 2012, soit quelques semaines plus tard, la direction présentait un plan de licenciement visant 21 salariés sur un effectif de 47 soit prêt de 50% des effectifs. Aujourd’hui les personnels sont dans une grande inquiétude quant à leur avenir et les travaux dont le groupe Artemis devait avoir la charge sont interrompus mettant en danger le théâtre, chef d’oeuvre architectural parmi les théâtres parisiens.

Étaient également présents des salariés de la FNAC qui subissent également un plan de licenciements. Rappelons que le groupe Pinault en est un des principaux actionnaire

Public-Privé : même combat !

Face aux vagues de plans de licenciements, il est temps de faire d’autres choix. Il faut mettre fin à la politique d’austérité qui empêche la croissance et provoque la récession entraînant la précarisation et paupérisation des travailleurs du privé comme du public.

La CGT revendique :

 une revalorisation immédiate du SMIC à 1700 euros bruts ;

 la fin du gel du point d’indice dans la Fonction Publique ;

 une politique volontariste en matière d’emplois.

Tous ensemble dans la lutte !

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