Le gouvernement et le président de la République font la sourde oreille au manque d’emplois pour l’ouverture de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts pointé par le Centre des monuments nationaux et l’ensemble des organisations syndicales représentatives.
Or, un service public ne peut se concevoir sans agents publics.
C’est aussi un rendez-vous manqué avec la population qui pourrait prétendre à des emplois publics quel que soit son niveau de qualification puisque ce sont aujourd’hui les emplois dits d’exécution qui ne sont pas prévus dans le schéma d’emplois de la Cité. C’est donc les plus fragiles socialement que l’on exclue de facto de l’emploi (s) public. Or, le Centre des monuments nationaux, et à travers lui le ministère de la Culture, ont une occasion unique d’offrir des emplois dans un projet nouveau, passionnant et ambitieux.
Alors pourquoi fermer cette porte de l’emploi public à la population ?
De manière pragmatique, ce ne sont pas pour des raisons budgétaires ; l’externalisation des missions et emplois est un gouffre financier pour le Centre des monuments nationaux. De plus, cela rend plus difficile l’organisation du travail sur site et les relations avec les services du siège et quasi impossible toute relation directe avec les usagers.
C’est pourquoi, nous exigeons la création de 42 emplois publics sur les missions de billetterie-boutique, accueil-sécurité-sûreté, entretien-maintenance et jardins. Ces créations sont calculées au regard des besoins du projet culturel qu’a voulu le président de la République en lançant ce chantier
Prochain rendez-vous au Forum des associations de Villers-Cotterêts le dimanche 10 septembre.
Nouvelle manifestation à Villers-Cotterêts le mardi 12 septembre à 14h30 pour exiger des emplois publics et locaux.
Paris, le 25 août 2023