Refusons de subir une année blanche en matière salariale
Aujourd’hui, à l’appel de l’intersyndicale nationale de la Fonction Publique CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, FA, UNSA, FSU, Solidaires, les agents de la Fonction Publique se mobilisent pour leurs salaires et contre l’austérité. Il est impératif de montrer notre détermination à défendre nos salaires, nos emplois et nos missions.
Aujourd’hui encore les agents du CMN ont répondu présent
Selon les informations qui nous sont remontées, sont fermés aujourd’hui : l’Arc de Triomphe, la tour Pey-Berland, le Panthéon, le site de Locmariaquer, et 5 agents permanents grévistes sur 7 dans les sites de la Vallée de la Vézère… L’ouverture de L’Hôtel de la Marine est quant à elle très perturbée avec les appartements XVIIIème et la billetterie fermés ainsi qu’une fermeture anticipée de l’espace Al Thani.
De nombreux grévistes ont également été décomptés dans beaucoup de sites et services de l’établissement.
Rappelons que le 8 mars, pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, de nombreux monuments avaient également été fermés comme l’Arc de Triomphe, la Sainte-Chapelle, la cathédrale de Bourges et Cap-Blanc ainsi que Carcassonne qui avait ouvert gratuitement.
Cette mobilisation montre la détermination des agents du CMN à se faire entendre face aux politiques à l’œuvre en matière d’emploi et de salaires.
Des conséquences au quotidien sur nos conditions de vie et de travail
Au CMN, comme partout, il est urgent de se mobiliser contre les politiques d’austérité qui ont des conséquences directes sur notre quotidien :
- Sur nos salaires, pour les fonctionnaires comme pour les contractuels, c’est 16% de perte de pouvoir d’achat depuis 2010 ;
- Sur le sous-effectif dans nos monuments et services, c’est 200 emplois qui manquent pour le bon fonctionnement des services et de bonnes conditions de travail ;
- Sur l’externalisation de nos emplois et missions, c’est de l’argent public qui finance des entreprises privées et casse les emplois et missions de service public ;
- Sur le développement et la permanence du recours à l’emploi précaire, c’est la casse des droits des salariés et la mise en concurrence des-uns contre les autres ;
- Sur nos conditions de travail, avec de plus en plus de missions et de visiteurs sans les moyens humains et matériels nécessaires pour les assumer.
Avec les agents, nous revendiquons la hausse du plafond d’emploi et la ré-internalisation de nos missions, un salaire minimum à 2092€ bruts, un rééchelonnement général des grilles des fonctionnaires comme des contractuels, la reconnaissance de l’expertise, des compétences, des qualifications et des missions des agents.
Paris, le 19 mars 2024
https://www.cgt-culture.fr/wp-content/uploads/2024/03/commnique-19-mars.pdf