Pour ce gouvernement les dépenses publiques, dans les crèches, écoles, universités, hôpitaux et dans la culture sont considérées comme un danger qui pèse sur les générations futures, pas comme un investissement.
Moins de Fonction Publique et moins de Service public, ce n’est pas un choix dicté pour pouvoir améliorer l’économie. Il y a en Europe et dans le monde des pays qui réussissent bien économiquement avec plus de Fonction publique et plus de Service public. C’est un choix de société.
Ils cherchent par ailleurs à nous convaincre qu’ils incarnent le progrès et à nous vendre l’ idée étrange que ce dernier passe par la perte des acquis.
Une administration centrale qui se doit d’être « stratège »
Elle se verrait pourtant dépouillée de ses missions, notamment en transférant aux « services déconcentrés et établissements publics la gestion des dispositifs d’intervention, d’animation ou de subvention », pour en faire une administration technocratique et hors-sol, avec des suppressions de postes à la clé, bien loin des besoins et des réalités ! Faut-il rappeler que l’administration centrale du Ministère assure la cohérence des politiques nationales, ce qui fait précisément la raison d’être du ministère. Demain, c’est exactement le contraire qui est prévu avec le projet de son éclatement façon puzzle, entraînant à sa suite toutes les inégalités de traitement et la fin des politiques publiques nationales. Il en serait fini d’un ministère garant d’un service public de la Culture pour toutes les populations sur l’ensemble du territoire.
Action publique 2022 : on n’en veut pas !
Afin de comprendre les conséquences néfastes du programme gouvernemental « Action publique 2022 » sur l’administration centrale du ministère, un petit clip récapitulatif.
La culture doit être une priorité
pour toutes et tous sur l’ensemble du territoire.
Paris, le 1er mars 2018