ACTION SYNDICALE DECEMBRE 2010

Passerons-nous l’hiver ? Edito

Pérennité au cube, page 2

Menace sur la pérennité de l’Inrap, page 2

L’insuffisance de la RAP, page 2

Lundi 29 : réunion de négociation suite au préavis de grève, le ministère rassure et espère ! page 2

Le droit à la carrière pour tous, page 3

L’Inrap : « une poche » d’ultra-précarité, page 3

La poche envahit la DGAFP, page 3

Repyramidage : à l’image du reste…, page 3

La formation : un investissement lourd et essentiel, page 4


Passerons-nous l’hiver ?

Nouvelle année, nouveau projet de loi de finance à l’Assemblée Nationale, nouveau budget pour l’Inrap. Sur ce point, les frimas ne pourraient bien ne pas être qu’hivernaux.

On savait la RAP peu efficiente, on connaissait les difficultés de comptabilité pour l’établissement, mais c’est au moment où on parle de gros sous que cela se précise.

Le sénateur Gaillard (encore lui) sonne l’alarme : l’Inrap traverse une crise de trésorerie sans précèdent, clame-t-il sur les bancs du Sénat au nom de la commission des finances. Les paiements de l’établissement aujourd’hui bloqués s’élèvent à 6 millions d’€. L’Inrap a déjà reçu du ministère de la Culture 10 millions d’€ au premier semestre 2010, puis a encore reçu une rallonge de 2 millions au deuxième trimestre et en attend une autre de 3 millions avant la fin de l’année.

A défaut de solutions, le rapport Gaillard précise que, faute de subventionnement des ministères, le scénario le pire « impliquerait une amputation drastique (de l’ordre de 40 %) des moyens, que l’Inrap juge incompatible avec la politique de prescription actuellement conduite et l’amélioration des délais d’intervention ».

Dans ce contexte de financement inadapté, d’attaques tout azimut, de précarisation généralisée, l’action des agents qui ont investit la Direction Générale de l’Administration de la Fonction Publique ( lire p 3) prend tout son sens :

le sens d’une lutte permanente pour la pérennité de nos missions et de nos emplois.

Le 7 décembre, au Conseil d’administration, Philippe Bélaval, directeur général des Patrimoines a assuré que pour améliorer les sources de financement public de l’Inrap, l’abondement ministériel et la voie parlementaire seraient engagés dès la fin de l’année 2010 pour permettre à l’Inrap d’assurer ses missions en 2011.

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