ACTION SYNDICALE FEVRIER 2009

Action syndicale février 2009

sommaire

Du 29 janvier au 19 mars, la crise c’est eux, la solution c’est nous !, Edito

« L’archéologie préventive, cette belle réussite française … », page 2

« Réduire l’impact, désormais excessif de l’archéologie préventive sur le développement économique et l’implantation des entreprises. » page 3

Mutuelle : on ne prend pas les mêmes et on recommence, page 4

Archéologie britannique en crise … comme le marché, page 4


Du 29 janvier au 19 mars, la crise c’est eux, la solution c’est nous !

2,5 millions de personnes dans la rue ! C’est le nombre de manifestants, aujourd’hui admis par les médias, descendus dans la rue ce 29 janvier 2009 !

Ce nombre dépasse un peu celui des manifs de 1995 et nettement celles de 2003 pour les retraites et de 2005 qui a fait échouer le CPE.

Cette fois ci ce ne sont pas des catégories précises de la population : étudiants, fonctionnaires ou salariés de tel ou tel secteur qui ont participé à 195 manifestations, mais de l’aveu des services de police eux-mêmes, c’est majoritairement la classe moyenne qui a voulu faire connaître son mécontentement tel que les salariés du privé et du public, les jeunes, les retraités, les étudiants, les chômeurs… Souvent nous avons même rencontré dans les cortèges des gens que l’on avait jamais vu auparavant, du moins depuis longtemps : policiers, salariés de Pme, artisans… Le Peuple.

Partout, leurs revendications sont claires : « Nous ne voulons ni subir, ni payer la crise ! Nous voulons une autre politique que celle qui nous a conduit là où nous en sommes ».

Le Président de la République doit prononcer une allocution jeudi 18 février.

Saura-t-il remettre en cause l’idéologie dominante à laquelle il croit depuis toujours ?

Saura-t-il entendre que la plus grande part des richesses créées doit revenir au travail et non aux actionnaires et dénoncer une politique mise en œuvre depuis près de 30 années ?

Annoncera-t-il la création d’emplois dans le secteur public, garant d’une redistribution des richesses et d’emplois pérennes ?

Non, il y a fort à parier qu’au contraire il nous annonce qu’il comprend les craintes de la population, mais qu’il faut aller plus vite dans les « réformes ».

C’est donc, comme toujours, le rapport de force qui sera déterminant.

Les organisations syndicales doivent se retrouver pour examiner les suites.

La Cgt appelle dors et déjà les salariés à amplifier le mouvement.

Fichier(s) joint(s)