Sommaire :
EDITO : En finir avec la loi de 2003 p.1
Archéologie : La Confédération Générale du Travail communique ! p.2
Journée du 8 février, une mobilisation forte… pour des réponses timides ! p.2 et 3
Améliorer les garanties Mutuelle et prévoyance p.4
EDITO
En finir avec la loi de 2003
Si la loi de 2001 comportait de réels défauts, ceux-ci ont été mis très rapidement en exergue par les parlementaires, non pas dans le but de les corriger, mais dans l’unique objectif d’en finir avec le service public de l’archéologie. Depuis la loi de 2003, la maitrise d’ouvrage est confiée aux aménageurs et les entreprises privées peuvent se développer grâce au concept du moins-disant.
Des « sociétés d’archéologie » ont donc pu se livrer au jeu de la concurrence dans les plus élémentaires règles de l’art : gagner des « marchés » en réalisant des profits. Rapidement, la recette miracle pour optimiser ce double objectif s’est imposée : cumuler dumping scientifique et dumping social.
En 2003, Les parlementaires ont décidé de mettre l’économie de marché « au service » de l’archéologie préventive.
En 2012 le bilan est accablant : c’est bien à l’archéologie et à ses personnels que l’on impose d’être au service de l’économie de marché.
Ce qui reste du service public n’a pas échappé à la règle. À l’Inrap, le bilan scientifique et le bilan social sont sans cesse priés de s’écraser devant le bilan comptable. Les collectivités territoriales précarisent à tour de bras pendant que les réductions d’effectifs dans les SRA attaquent dangereusement le niveau de prescriptions archéologiques, gage d’une bonne politique patrimoniale et scientifique.
Il est donc urgent d’en finir avec la loi de 2003 et avec la concurrence. L’État doit prendre ses responsabilités en reprenant à son compte la maîtrise d’ouvrage des opérations archéologiques.
Le choix des opérateurs doit être effectué sur des critères scientifiques.
Le mobilier archéologique doit relever de la propriété collective qui doit en avoir la responsabilité, tant dans le traitement que dans la conservation.
En finir avec l’austérité !
Se battre pour la reconquête du service public, cela passe par des actions comme celles du 8 février (voir p.2 et 3), mais cela nécessite également d’agir avec toutes celles et tous ceux qui, comme nous, subissent des politiques régressives menées de façon extrêmement coordonnées à l’échelle européenne. Ce 1er mars les chefs d’état européens s’apprêtent à nous concocter un traité visant à amplifier et à généraliser l’austérité partout en Europe.
Les syndicats européens ont décidé d’organiser une journée d’action la veille du sommet des chefs d’état.
LA CGT S’INSCRIT DANS CETTE ACTION EN APPELANT L’ENSEMBLE DES SALARIES À DECIDER DE LA GREVE LE MERCREDI 29 FEVRIER ET À PARTICIPER AUX MANIFESTATIONS QUI SERONT ORGANISÉES SUR TOUT LE TERRITOIRE
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