Action Syndicale février 2013

Edito : Vers une mobilisation… Plein gaz ! p.1

Grève du 4 décembre 2012 et du 31 janvier 2013 : Où en sommes-nous ? p. 2 et 3

Budget diagnostic 2013 : – 12 % par rapport à 2012 p. 3 et 4

Contre les reculs sociaux : tous dans l’action le 5 mars 2013 ! p. 4


EDITO

Vers une mobilisation… Plein gaz !

Ça sent le grisou un peu partout tant les sujets explosifs se multiplient à tous les niveaux, de notre petit bout de lorgnette inrapienne jusqu’à la grande focale macroéconomique mondiale. Un petit tour d’horizon de là où ça peut et là où ça doit péter.

Prévisions économiques : de l’eau dans le gaz ?

Deux éminents économistes du F.M.I. (Olivier Blanchard et Daniel Leigh) ont reconnu que les effets des politiques d’austérité sur la croissance et l’emploi étaient deux à trois fois plus néfastes que ce que leurs calculs avaient prévu. D’autres comme le directeur de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) vont même jusqu’à dire que «  si l’austérité est beaucoup plus récessive qu’on ne le pensait, cela veut aussi dire qu’une politique de relance serait beaucoup plus efficace qu’on ne l’imagine ! »
Maintenant qu’un tel diagnostic est établi, on devrait pouvoir en tirer les conclusions et arrêter de prétendre guérir la sous-nutrition par la diète. L’Union Européenne, quant à elle, a réagi immédiatement en adoptant pour la première fois de son histoire un budget… en baisse.

« Dialogue social » en France : ça sent le gaz !

Autant le changement c’est maintenant, autant maintenant c’est pas pour tout de suite. Dans l’immédiat on a droit à l’austérité réitérée pour tous les agents de la Fonction publique. Ainsi, le gouvernement nous promet pour 2013 un nouveau gel des rémunérations et donc, à nouveau, l’équivalent d’un mois et demi de salaire de perte de pouvoir d’achat par rapport à l’année 2000. Le patronat, déjà comblé par l’accord sur la « sécurisation » de l’emploi (lire p.4), accueille cette nouvelle avec une satisfaction orgasmique.
Le ministère de la culture lui-même, (lire p.2) nous fait savoir que nous devons contribuer à « l’effort » et se base, pour calculer les besoins permanents à l’Inrap, sur les calculs de notre ancien Directeur général qui contrairement aux économistes du F.M.I est bien entendu incapable de se tromper et encore moins de nous tromper.

INRAP : émissions de gaz toxiques

Dans ce contexte, l’Inrap n’allait pas être en reste dans la production de gaz malodorants : dans les propositions que l’Institut formule dans le cadre du livre blanc de l’archéologie, il n’est pas envisagé un seul instant d’en finir avec l’archéologie marchande, histoire d’embourber l’action du futur Directeur général dans l’ornière idéologique ainsi tracée. On n’est jamais trop prudent ! :

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