Précarité à l’Inrap : A l’envers … et contre tous ! Edito
Pétition pour le renforcement des prérogatives scientifiques et techniques au sein de l’INRAP, page 2
Cassé/viré : la gestion par le vide de la pénibilité à l’Inrap, page 3
Que fait l’Inrap en matière de prévention de l’inaptitude ?, page 3
Le « principe managérial » du cassé/viré, page 3
Le licenciement n’est pas le principe de la CCP, page 3
Le licenciement comme mesure de prévention, il fallait y penser ! page 3
L’Alternance des tâches, c’est simple, facile et pas chère, page 3
Le reclassement comme principe général de droit, page 3
En finir avec la précarité à l’Inrap comme dans toute la Fonction publique, page 4
Ce protocole s’articule autour de 3 axes, page 4
L’Inrap apparaît 2 fois dans ce texte, page 4
Chômage à l’Inrap, ça dérape sec !! ou quand l’externalisation du traitement des dossiers s’apparente à de la poudre magique à Oui-Oui !, page 4
Précarité à L’Inrap :
A l’envers… et contre tous !
Le 31 mars 2011, la cgt signait le « protocole d’accord portant sécurisation des parcours professionnels des agents contractuels dans la fonction publique » (voir page 4). Cet accord constitue un outil pour sortir de la précarité des dizaines de milliers d’agents contractuels de la fonction publique.
SE BATTRE CONTRE LA PRECARITE….
Cet accord prévoit, outre un plan de titularisation, la mise en place d’un dispositif pour empêcher la reconstitution de la précarité ainsi que l’amélioration des droits des agents précaires. On peut y lire – entre autre – que « les employeurs publics sont tenus de
faire preuve d’exemplarité dans la gestion des agents contractuels » ou bien encore que « les employeurs publics mettront tout en œuvre pour améliorer les délais d’indemnisation du chômage », on apprends aussi, que « D’autre part, seront strictement encadrées les modalités de renouvellement des contrats conclus pour des besoins temporaires »
….OU CONTRE LES PRECAIRES
Ces lignes semblent avoir été écrites pour l’Inrap, tant l’institut nous la fait à l’envers depuis des années sur la question de l’emploi. Pire encore, les dernières nouvelles de la gestion de la précarité nous amènent à penser que l’Inrap n’a pas lu ce texte ou ne l’a pas compris. On a vraiment le sentiment que l’Inrap a lancé un concours national pour « sur-précariser » la précarité.
Parmi les concurrents les plus sérieux de cette compétition, nous avons la DIR RAA qui vire ces anciens CDD pour embaucher des primo contrats, la DIR MED qui demande une dérogation à la réglementation pour embaucher des CDD sur des sites pollués, mais le favori reste sans aucun doute la Direction Générale qui arrive à faire en sorte que certains agents ne reçoivent pas leur allocation chômage depuis plus de 4 mois.
REMETTRE LES CHOSES A L’ENDROIT
Entre ce que fait l’Inrap de ses agents « cassés » par le travail (voir P3) et le sort réservé à ce qui relève du scientifique (voir pétition page 2), les dirigeants de l’Inrap multiplient les décisions qui ne les grandissent pas, loin s’en faut. Il est grand temps de repartir sur des fondamentaux d’exigence de qualité du service public et du respect des agents. Cela passe aussi par la mise en place d’un plan de résorption de la précarité.
La pétition sur le site CGT-Culture :
2011 05 02 pétition
Fichier(s) joint(s)
- AS MAI 2011 - 182 Ko