Action syndicale octobre 2008
sommaire
A Bogota, Paris ou Pékin, travail décent pour tous, Edito
Le 9 octobre : construire la mobilisation, page 2
Le 9 octobre : construire la mobilisation, page 3
Signez la pétition « non à la délocalisation de l’Inrap », page 4
Délocalisation – les statisticiens unis contre leur transfert – vendredi 3 octobre 2008, page 4
A Bogota, Paris ou Pékin, travail décent pour tous
Le 7 octobre 2008, sera une journée mondiale à l’appel de la Confédération Syndicale Internationale et de la Confédération Européenne des Syndicats. C’est le rendez-vous à ne pas manquer. A ce jour, ce sont au moins 22 pays en Europe et dans le monde qui ont décidé de s’engager dans cette action. Les organisations françaises affiliées à la CSI, dont la CGT, sont parties prenantes de cette journée et appellent les salariés français à marquer cette initiative par des rassemblements, des manifestations ou des arrêts de travail.
Le choix d’une telle action, sur tous les continents avait été pris lors de la création de la CSI et la CGT y a été pour beaucoup. Nous devons prendre la mesure de l’évènement historique que constitue cette première action syndicale à l’échelle de la planète.
Parler de décence au travail est loin d’être inutile à l’Inrap où les agents sont de plus en plus confrontés à un travail « sous pression » et au sous effectif.
On doit aussi parler de décence lorsque l’on évoque la situation des agents administratifs du siège de l’Inrap. Délocalisation décidée sans concertation avec toutes des conséquences sociales et structurelles pour le personnel et pour l’Etablissement.
Le ministère semble vouloir se saisir de l’occasion pour décapiter l’Inrap afin de livrer sa gestion aux DIR, ce qui est inacceptable car on connaît la soif de pouvoir féodal de certains d’entre eux.
C’est bien toute l’archéologie préventive qui est menacée, car on peut imaginer un établissement éclaté, entre les mains de quelques potentats locaux qui, face aux directives préfectorales ne pèseraient que leur propre poids, c’est à dire pas grand chose…
Dans le cadre d’une concurrence forcenée, l’Inrap ne deviendrait qu’un prestataire de service pour effectuer des diagnostics. Plus question alors de fouilles, notre établissement serait dépossédé de sa mission de recherche et de sauvegarde du patrimoine archéologique.
L’ensemble des agents de l’Inrap et des acteurs de l’archéologie doit prendre la mesure des conséquences qu’entraînerait une telle décision et de sa portée pour l’avenir de chacun d’entre nous.
Toucher à un seul agent de l’Inrap c’est porter atteinte à tous !
La décence au travail, c’est notre affaire. Mobilisons-nous massivement pour tous les travailleurs du monde comme pour nous-mêmes !
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- AS Octobre 2008 - 246 Ko