Action Syndicale d’octobre 2018
SOMMAIRE :
STOP ! Edito p.1
Ils sont affreux sales, méchants mais nous sommes plus nombreux ! p. 2 et 3
Vu sur inrap.fr : l’Inrap recrute… un contrôleur de gestion sociale p. 4
Marché de fouilles subaquatiques à Vichy : ÉVEHA l’emporte, le service public boit la tasse ! p. 4. Lire également le communiqué de la section Auvergne du SGPA-CGT: sur www.cgt-culture.fr rubrique SYNDICATS >>> SGPA-CGT
EDITO
STOP !
Si ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, on peut dire que les personnels de l’Inrap ont su adresser à leur direction et au Ministère le message le plus clair qui puisse être, puisqu’il tient en un mot : « STOP ».
Stop à la brutalité généralisée qui règne dans cet institut, brutalité des décisions, brutalité de la gestion du personnel, la fameuse « ressource humaine ».
Le moins que l’on puisse dire est que le duo qui nous dirige n’a pas su jusqu’où il pouvait aller trop loin dans sa dérive autoritariste et qu’aujourd’hui les poings se lèvent pour taper sur la table et dire « ça suffit ! ».
Cet été, ce sont les personnels d’Auvergne-Rhône-Alpes qui signaient une pétition pour soutenir leur collègue Pascal, bafoué dans ses droits à la mutation pour rapprochement de conjoint. Mi septembre, ce sont les agents des Hauts-de-France qui se mobilisent suite à la procédure de licenciement engagée à l’encontre de leur collègue Géraldine. Depuis, les communiqués provenant de toute la France se multiplient dénonçant la politique inhumaine de gestion de la « ressource » que ce soit envers les personnes sujettes à restrictions médicales, celles qui souhaitent réintégrer suite à un congé sans soldes ou bien encore envers les CDD en grands déplacements. Le 8 octobre, l’intersyndicale CGT-SUD-FSU-CNT dépose un préavis de grève au Ministère de la culture, et lors de la réunion de négociation du 11, l’Inrap s’engageait ENFIN à ce qu’il n’y ait plus de licenciement pour non-réintégration et restrictions médicales, et à ce que les droits des CDD soient respectés.
Même si tout n’est pas résolu, loin s’en faut (lire p. 2 et 3), même si le contexte de l’archéologie préventive est effectivement préoccupant (lire p.4), il n’en demeure pas moins que la mobilisation de ce début d’automne est un réel succès qu’il faut maintenant transformer
Les agents de l’Inrap, quelques soient leurs filières et leurs catégories, ne sont pas une « ressource humaine » au service d’un duo de dirigeants qui à eux seuls feraient l’archéologie. L’archéologie, c’est nous qui la faisons ! Il serait temps qu’on nous donne les moyens de la faire et qu’on reconnaisse par les possibilités d’évolution de carrière et de rémunérations la place des agents dans la construction de l’Institut.
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- AS octobre 2018 - 4491 Ko