APPEL DES ORGANISATIONS CGT, FSU, SUD, UNSA AU 9 AVRIL 2016

Malgré les grossières tentatives de désinformation dont nos dirigeant-e-s sont coutumiers/ères, nul ne peut sérieusement contester que le 31 mars a été un immense succès : plus d’un million de manifestant-e-s dans 250 villes malgré un météo « gouvernementale » ; une grève très suivie, avec plusieurs milliers d’arrêts de travail ; une très forte exigence d’unité syndicale ; la convergence des luttes en marche.

Loi travail non merci ! On continue tous ensemble

Pour les revendications que nous portons ensemble :
à la Culture, la mobilisation unitaire doit se poursuivre et s’amplifier

Grève et manifestations le 9 avril

31 mars, un immense succès

Malgré les grossières tentatives de désinformation dont nos dirigeant-e-s sont coutumiers/ères, nul ne peut sérieusement contester que le 31 mars a été un immense succès : plus d’un million de manifestant-e-s dans 250 villes malgré un météo « gouvernementale » ; une grève très suivie, avec plusieurs milliers d’arrêts de travail ; une très forte exigence d’unité syndicale ; la convergence des luttes en marche.

Un sursaut citoyen

Si ce mouvement est aussi profond, c’est que nous sommes véritablement confrontés à un choix de société. Nos concitoyens ne s’y sont d’ailleurs pas trompés puisque ils/elles sont une majorité à soutenir la mobilisation et à souhaiter que le gouvernement revienne sur le projet de loi El Khomri. Les jeunes, lycéen-ne-s, étudiant-e-s, salarié-e-s, privé-e-s d’emploi ont parfaitement compris qu’ils/elles sont la cible privilégiée de cette « réforme » régressive et qui annonce des temps encore plus difficiles, plus précaires, plus durs. Ils/elles savent aussi que la situation de notre société exige un sursaut des travailleurs/ses et des citoyens : c’est tout le sens de « Nuit débout » qui exprime bien sûr indignation et colère mais qui porte aussi l’espoir d’une résistance et d’un engagement dans la durée pour un autre monde.

Loi travail non merci ! On continue tous ensemble

Les organisations syndicales du ministère de la culture réaffirment leur opposition au projet de loi Travail. Tout ce que nous portions ensemble dans notre appel intersyndical à la journée de grève et de manifestations du 31 mars « Une grève peut en cacher une autre : Loi Travail, non merci ! » est plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi, nous vous appelons à faire grève et à descendre de nouveau dans la rue le samedi 9 avril.

La Culture dans la rue

Les personnels du ministère de la culture ont participé activement à la journée du 31 mars. Ce fut le cas en régions comme à Paris et toujours dans l’unité la plus large. Ce fut le cas notamment dans les secteurs des musées et domaines, des bibliothèques, des monuments nationaux, de l’archéologie ou encore des archives qui ont tous connu des fermetures ou des perturbations importantes, et bien entendu dans les DRAC touchées de plein fouet par les conditions particulièrement brutales des réorganisations imposées dans le cadre de la réforme territoriale. Sans oublier la lutte des intermittent-es confronté-es aux nouvelles attaques du MEDEF pour restreindre toujours plus leurs droits à l’assurance chômage. On voit ainsi à quel point l’unité syndicale est un atout déterminant pour faire entendre à la fois des revendications nationales et interprofessionnelles, et des revendications directement ministérielles.

La mobilisation des personnels du ministère de la culture doit se poursuivre et s’amplifier

Nous devons réaffirmer notre refus du projet de loi Travail. Mais nous devons aussi, et dans le même temps, persister dans nos revendications ministérielles : pour les DRAC et les agents des DRAC ; pour l’emploi avec des créations de postes de titulaires ; contre la précarité ; pour les salaires et les carrières ; pour les missions de service public et les conditions de travail.

Toutes et tous en grève et dans la rue le samedi 9 avril

A Paris : 14 heures, de République à Nation

[La carte des manifestations dans toute la France

 >http://www.cgt.fr/9-avril-carte-des-mobilisations.html]

Pour les revendications ministérielles auxquelles Audrey Azoulay et son cabinet ne peuvent plus se dérober, l’intersyndicale vous proposera très rapidement des initiatives et un calendrier d’actions.

Paris, le 7 avril 2016