BON QUINQUENNAT !
Pour une majorité d’électeurs, le deuxième tour de la présidentielle ne permettait, que
le choix du moins pire. Les intentions de l’ancien nouveau président peuvent être ébauchées
à grand trait : destruction des retraites, démantèlement des services publics, casse
du code du travail, destruction de la planète en faisant mine du contraire… continuer de
décliner son mépris avec style (« ces gens qui ne sont rien… ces illettrés… ces gaulois
réfractaires » et autres arrogances), abuser d’une violence qui n’a de légitime que le nom
en lacérant les tentes des migrants, en arrachant les mains et les yeux des manifestants.
Tant et si bien qu’entre Macron et Le Pen, certains ont pu dire que le choix du 24 avril n’était
que le choix des armes : celles que l’Etat retournera contre travailleurs, fonctionnaires, et
classes populaires contestataires.
La réélection d’Emmanuel Macron place au premier plan la réforme des retraites abandonnée
lors du précédent quinquennat. Sans attendre la mise en œuvre du projet de report de
l’âge légal à 65 ans, la mobilisation s’organise2.