Comité Technique d’Administration Centrale : Se donner les moyens d’agir avec la CGT-Culture

Vous êtes 4 500 à être appelés à élire vos représentants à ce CT AC :
Vous voici réunis pour débattre de votre vie au travail, de votre avenir professionnel.

Vous, agents de centrale – SG, DGPAT, DGCA, DGMIIC,DGLFLF
Vous, agents du cabinet, Vous, agents des services à compétence nationale (SCN) -Musées, Archives, Mobilier et Manufactures
Vous, agents du C2 RMF et du LRMH, de la MAP, du DRASSM, du Service des bibliothèques des musées,
Votre vote à ce CT de proximité est capital car vous représentez l’ensemble des disciplines et métiers,
car vous participez tous à mettre en œuvre les politiques de la Culture.

Vous êtes sur le terrain ou dans les bureaux, agents B , C ou A , méritant toutes les attentions, libres de toutes vos expressions :
vous fabriquez le bon fonctionnement de la Culture ; exécutants comme encadrants, vous appartenez à une même chaîne de compétence.
Faisons respecter notre communauté de travail, nos métiers et leurs évolutions. Refusons de les voir disparaître.
Appelons à refonder le ministère comme un grand ministère de la connaissance et du partage, participant à la cohésion sociale.
Faisons reconnaître la priorité d’une culture, faite de sens et de liens, touchant tous les niveaux de la société et révélant les richesses individuelles et collectives de notre pays.

Vous êtes titulaires ou contractuels, alors, le 4 décembre prochain :
Participez massivement à ce scrutin
Pour peser sur le cours des choses et être un contre-pouvoir puissant
Soyons forts sur l’ensemble du territoire et battons-nous pour notre présence efficace en région. Faisons de la transmission de la culture
un atout pour contribuer à la défense des droits de l’homme.

Dans votre main, un avenir, un bulletin responsable : VOTEZ !
Nous ferons tout pour vous défendre, et obtenir les moyens de faire vivre la culture dans sa diversité.
Que ce comité rassembleur, réunissant tant de diversités et de forces vives devienne, par votre vote, une instance combative.

Votre vote à ce CT AC déterminera votre représentation au Comité d’hygiène, sécurité et conditions de travail d’administration centrale, mais aussi aux différents CT spéciaux de filières (Musées, Mobilier national, Archives) et aux CHSCT : Musées, Patrimoine et architecture, Mobilier nat. Archives nat., ANOM-ANMT, C2RMF, St-Germain, Compiègne-Blérancourt et Pau

Avec vous, nous agissons pour vous

En administration centrale et dans le réseau des scn, nous avons voulu
que vos métiers soient respectés

Et nous avons agi pour que votre parole soit transmise. Vous avez été beaucoup à endurer une dégradation de vos conditions de travail et parfois de réelles souffrances, en particulier à la suite des réorganisations répétitives.
Souffrances individuelles, souffrances collectives : des bureaux, des départements, des services entiers ou direction même, nous ont demandé d’intervenir. Nous avons toujours été présents.
Au niveau collectif, cette année, nous avons multiplié les assemblées générales où vous vous êtes retrouvés de plus en plus nombreux. Elles touchaient tous les domaines de l’administration et des SCN: ressources humaines, gestion, juridique, international, accueil, communication, techniciens, comptabilité, recherche, documentation et développement culturel… Ces AG ont toutes montré une volonté de se battre pour les missions, salaires, carrières et justice sociale.
Au niveau individuel, des dizaines d’entre vous sont venus nous demander aides et conseils.
Prévention et discrimination  : nous avons insisté sur l’importance de la médecine de prévention, sur les risques psycho-sociaux et les liens forts de transmission des malaises et tensions qu’elle se doit de transmettre à l’administration. Par ailleurs, avec vous, nous ne tolérerons jamais le moindre geste discriminatoire au ministère.

Violence des managements et organigrammes défectueux
Nous avons demandé la clarification des organigrammes, la fin des hésitations et des mensonges. Nous luttons pour que des projets de service soient enfin portés par une politique décente. Vous avez droit à des projets exemplaires bâtis en concertation avec vous. Nous avons aussi le devoir de protéger l’ensemble de nos réseaux de service public.
Des pans entiers de missions ministérielles sont toujours en attente de clarification : l’international, la communication, la documentation, les ressources humaines, l’enseignement supérieur culture et recherche, mais aussi la création et le patrimoine..
Parce que nous voulons une vraie politique culturelle, nous avons demandé une évolution profonde, cohérente et largement débattue de nos services ! Vous avez eu à subir parfois des managements violents et nous les avons combattus avec succès.

Contre les inquiétudes, construisez ensemble vos présents et vos avenirs

Nous avons mis en lumière la métamorphose des champs de compétences et la transformation des relations humaines. Les secrétariats, en particulier, subissent de plein fouet les suppressions d’emploi et les restructurations successives. Voilà un métier absent des débats : nous l’y avons remis. Vous avez été, de plus, souvent confrontés à de sévères évolutions de métier : bi-compétences, multiplications des tâches, implantation de nouveaux outils… sans compter les heures supplémentaires « oubliées ». : nous avons trouvé des solutions. Nombre d’entre vous se retrouvent à conduire des travaux qui relèvent de catégories supérieures : nous voulons que vous accédiez aux statuts et aux salaires auxquels vous avez droit. Parallèlement, nous défendons au maximum les droits à la formation. Nous n’ accepterons jamais de vous voir rejoindre le marasme des travailleurs pauvres. Un des premiers moyens de dialogue social constructif  doit être l’égalité salariale.
Nous avons offert une tribune aux agents de catégorie C qui trouvent là, enfin, l’opportunité d’exprimer revendications et colères. Nous voulons avec vous, des débouchés de carrière, le repyramidage de la filière administrative, un plan pluriannuel bien défini. Nous avons réuni également les attachés et voulons convaincre l’administration de s’intéresser enfin aux parcours professionnels et trouver des solutions à la stagnation.

Aux Archives nationales, la CGT-Culture a lutté contre la Maison de l’Histoire de France (jusqu’à la victoire), la réorganisation des AN et la précarité. Elle a défendu le site de Fontainebleau, un projet des AN à 30 ans, les agents affectés dans les Archives départementales, le respect des 35 heures, le maintien des bons d’habillement et des conditions d’attribution, le rattrapage, la réévaluation des indemnités de Travaux Dangereux pour les 3 SCN, la création d’une circulaire ministérielle Amiante-Archives (votée en juin 2014), des dizaines de dossiers individuels et les ouvriers du nettoyage.
Maintenant, augmenter le rapport de forces est une nécessité :
Fin des suppressions d’emplois, créations partout où nécessaire, stabilisation des agents vacataires et CDD, déclaration des postes vacants et mise en place d’avis internes. Revalorisation des montants des primes et égalité de traitement (IAT, IFTS, Travaux dangereux). Imposer les mesures nécessaires à la prévention des risques, amiante, poussières, manutention, travail sur écran. Casse du Service public des Archives : non à l’EPA et à la décentralisation !
Fontainebleau : maintien du site de plein exercice, consolidation des bâtiments, maintien des documents, des emplois et postes de travail.
Paris : rénovation des bâtiments et magasins ; abandon des magasins en sous-sol ou dans les combles.
Pierrefitte : amélioration des conditions de travail et de vie sociale (cantine, soutien aux pratiques culturelles et sportives).
Aix-en-Provence : défense des conditions de travail, de l’emploi et des missions, suivi des travaux (climatisation, ventilation)
Roubaix : lutte contre le sous-effectif, amélioration des conditions de travail et rénovation du site.

Dans les 14 musées, SCN, on se demande ce que signifie encore l’exception culturelle quand, emplois, fonctionnements et collections sont en pleine déroute. La CGT-Culture dénonce les conditions de travail, les manques d’effectifs et de moyens. Nous allons nous battre contre l’ouverture 7 jours/7 et une culture au rabais et lutter pour le renforcement du réseau remarquable des professionnels des musées, personnels techniques, administratifs et scientifiques au service du public. L’engagement est fort. et une participation musclée aux instances permettra de préserver ce bien culturel.

Au Mobilier national et dans les manufactures, la CGT-Culture a combattu baisses de budgets et d’emplois, attaques contre les missions centrales et le statut de SCN, sous-traitances, mécénats et commercialisations. Elle s’est impliquée dans la valorisation et la pérennisation de la filière « métiers d’art ». Résultats : augmentation des primes, ouvertures de concours pour évolutions de carrière, recrutement par concours ou en formation initiale. La CGT-Culture exige de conforter les missions centrales d’ameublement et de création contemporaine, la pérennisation des emplois et des budgets de fonctionnement, mais aussi, l’amélioration des conditions de travail et la fin de pratiques managériales inhumaines.

Au C2RMF, après avoir obtenu le retrait du projet de déménagement, la CGT-Culture soutient la vocation du laboratoire d’être au service de l’ensemble des musées au moment où l’on casse son réseau. Les carences dues au départ du CNRS ayant peu été anticipées, il faut continuer à lutter pour éviter la perte des spécificités « métiers » dans chacune des missions, dont beaucoup, d’ailleurs, sont actuellement malmenées.

Au LRMH, la CGT s’attache aux carrières, aux demandes de formation et lutte contre les emplois précaires. Il faut améliorer les conditions de travail et veiller à l’accueil décent des chercheurs. Ses locaux ne correspondant plus à ses besoins, leur extension, programmée dans des espaces attribués par le CMN, exige de voir leurs travaux commencer très vite. Le maintien de la filière « Recherche », de vrais développements de carrière et le soutien du ministère en faveur de cette discipline dans ce domaine sont demandés.

Politique sociale et culturelle : ce que nous revendiquons maintenant pour vous

Nos revendications pour maintenant et immédiatement

Après trop d’attentes et de promesses vaines, le ministère doit enfin accéder à vos revendications sur vos salaires et vos carrières :

1/ Un dégel de la valeur du point d’indice et un rattrapage des pertes de pouvoir d’achat ;

2/ Des plans de repyramidages, notamment, pour la filière administrative, des corps à deux grades ;

3/ La revalorisation des régimes indemnitaires, parmi les plus faibles de la fonction publique ;

4/ Des créations d’emploi par ouverture de postes, recrutements aux concours, examens professionnels pour tous les corps. Et un plan massif de titularisation.

Sachez que, déjà, nous avons insisté auprès de la Ministre pour qu’elle mette en œuvre avec nous, les modalités de ces repyramidages, qu’on soigne la reconnaissance de vos missions, de vos anciennetés et des conditions d’attribution de vos primes très partiales et opaques.

Agents des centrales et des services à compétence nationale, nous serons à vos côtés pour exiger qu’enfin on reconnaisse votre valeur professionnelle.

Nous ferons lire vos fiches de paye à ceux qui nous gouvernent : elles sont explicites et elles racontent bien l’oubli dans lequel beaucoup trop d’entre vous sont tombés.

Revaloriser le travail, c’est faire de celui-ci la question centrale des décisions politiques et économiques. Imposer la valorisation du travail contre la valorisation du capital, cela passe bien par sa rémunération à la juste valeur. C’est aussi sécuriser l’emploi, éradiquer la précarité, renforcer la protection juridique du travail. Cela suppose de conquérir de nouveaux droits et renforcer les existants : la garantie du droit d’expression et d’intervention sur le travail.

De tout temps, c’est en commençant par refuser l’injustice
qu’ont été engagées les luttes.

Nouvelle « revue des missions » : ATTENTION DANGER !

Le droit à la culture a été institué par La Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies en 1948 et, comme nous l’avons déclaré dans les résolutions de notre congrès de 2013 :

« La culture est un enjeu de démocratie et de citoyenneté et un accélérateur de transformation sociale. Elle est le fondement de nos sociétés. La démocratie culturelle est une ambition profondément ancrée dans l’histoire de la CGT. Cette exigence qui forge l’originalité de notre organisation syndicale prend une résonance particulière lorsqu’il s’agit d’agir avec vous et pour vous qui êtes en charge de la culture. La transformation sociale qui motive notre engagement dépend pour beaucoup de notre capacité collective à œuvrer pour notre émancipation individuelle et citoyenne ».

Parce que vous concourez à la réalisation d’une importante mission de service public, il faut qu’il soit donné plus de sens à un travail partagé à tous les niveaux d’une chaîne de transmissions de compétences et que vous soyez replacés au centre des stratégies et actions.
Parce que nous nous posons la question  : «  à quoi sert un ministère de la culture ? », « à quoi sert la culture ? », « C’est quoi, la culture au sein de la société ? », « Quel est le sens même du service public ? », la culture doit investir les territoires de notre travail et favoriser la cohésion sociale du ministère lui-même.

Alors que débute la « Revue des missions », dans la continuité de la RGPP, de la MAP, de la MAPTAM et en liaison avec la réforme des collectivités territoriales, soyons conscients qu’au-delà de la reconfiguration des intervenants dans les politiques publiques avec de nouveaux transferts de compétences et une cartographie de celle-ci à géométrie variable, cela ne manquera pas d’impacter considérablement les missions de l’État, au niveau central autant que dans ses services régionaux, et aura donc des conséquences sur l’organisation des services de l’État, sur nos emplois et nos profils de compétences.

Anticipation ? Après les nombreux exercices de « prospective » auxquels l’administration s’est livrée, nous attendons d’elle qu’elle anticipe, enfin, sur les évolutions dans le champ culturel, sur les mutations de l’organisation administrative notamment dans le cadre des relations avec les territoires, sur votre place et votre rôle, sur l’évolution de vos responsabilités et la reconnaissance de votre professionnalisme.

Voter CGT,
c’est la meilleure façon pour que votre voix compte le plus possible.

La CGT-Culture est reconnue par tous comme un interlocuteur exigeant, rigoureux et incontournable.
C’est pour cela que nombre d’entre vous, bien que n’étant pas syndiqués à la CGT, s’adressent à nous.
Nous répondons chaque fois présent. Continuez à nous solliciter, appuyez-nous, aussi, au bénéfice de l’efficacité et de la solidarité.

alors, avant le 4 décembre
Pour le
CT D’ADMINISTRATION CENTRALE,
votez CGT-Culture

VOTEZ LA LISTE CGT-Culture pour le
CT ADMINISRATION CENTRALE

1 – Franck Guillaumet DGPAT

2 – Anabel Mousset SG

3 – Jean-Paul Leonarduzzi  SG

4 – Isabelle Foucher ARCHIVES

5 – Jean-Hugues Piettre SG

6 – Françoise Pinson MUSÉES

7 – FrLenoble SG

8 – Véronique Dignac LRMH

9 – Didier Gorce DGPAT

10 – Philippe Ribour DGCA

11 – Thomas Labey DGMIC

12 – Cérile Faucheux MOBILIER NATIONAL

13 – Wladimir Susanj   ARCHIVES

14 – Fabienne Donikian DGPAT

15 – Alain Culpin DGPAT

16 – Margaret Stern DGPAT

17 – Antoine Zink C2RMF

18 – Dorothée Villemaux SG

19 – Gwendoline Allain DGMIC

20 – Elsa Marguin ARCHIVES

et n’oubliez pas de voter aussi pour
le CT Ministériel