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A l’Inrap, tout ce qui n’est pas fric
est devenu hors sujet !
Dans un courrier du 30 mars dernier, l’intersyndicale Inrap (CGT, SUD, FSU et CNT) interrogeait le président sur la mise en place d’une réserve de précaution par amputation de 5% des moyens des opérations de fouilles (cf. ci-dessous fichiers PDF). Cette réserve devant en premier lieu financer la rédaction des rapports de fouilles en retard.
Si les organisations syndicales ne contestent en rien la nécessité de résorber les rapports en retard, elles contestent les modalités du financement mis en place pour y arriver, car cela va engendrer :
un accroissement des tensions sur les opérations, déjà fortement touchées par les conséquences de la mise en concurrence des fouilles ;
une détérioration des conditions de travail ;
des interrogations légitimes de la part des services déconcentrés de l’Etat, sur le respect de leurs missions de contrôle et de validation des projets scientifiques des interventions.
De plus, le système mis en place manque singulièrement de clarté et d’une analyse précise des besoins budgétaires nécessaires à un tel objectif. Pourquoi 5% et pas 2 ou 10% ?
A la lecture de la réponse du président de l’Inrap (cf. ci-dessous), on comprend mieux pourquoi il aura fallu attendre plus de 4 mois pour l’obtenir…
On comprend aussi mieux pourquoi il devient impossible actuellement pour la plupart des responsables d’opération commençant une opération de fouille, d’obtenir de leur direction un point précis des moyens dont ils disposent…
Sous couvert, au départ, d’une bonne intention – résorber le nombre de rapports de fouille en retard – la présidence et la direction de l’Inrap, par la mise en place d’un système plus qu’opaque, ne souhaitent tout simplement que dégager des marges bénéficiaires sur le secteur concurrentiel, appelé aussi « secteur lucratif »…
Paris, le 28 septembre 2011.
Fichier(s) joint(s)
- courrier du 30 mars - 75 Ko
- réponse du président - 102 Ko