Congés imposés les 15 mai et 13 juillet 2026 en administration centrale

17 décembre 2025 - par SGAC-CGT

L’administration décide seule contre l’avis unanimement défavorable de vos représentant.es !

Lors du CSA d’administration centrale du 9 décembre dernier, l’administration, récidiviste, a soumis au vote des représentant.es du personnel son projet de fermeture de l’ensemble des sites de l’administration centrale (Bons-Enfants, La Chapelle, Quadrilatère des Archives, Valois) et le placement des personnels en RTT/congé obligatoire les 15 mai et 13 juillet prochains.

Raisons invoquées :

  • Une cuillère à café de fermeture des écoles le 15 mai ;
  • Une pincée de développement durable : 33 000 kWh prétendument économisés (trouvez-nous l’expert, une IA peut-être ?) ;
  • Une once de nécessité de service, quand nombre d’inspecteurs, notamment, sont en mission début juillet, période des festivals et autres rencontres professionnelles, donc pas au bureau mais pas en congé non plus. Allez comprendre…

Combien de kWh l’administration aura-t-elle dépensé pour trouver l’inspiration ?

Sans surprise, l’ensemble des organisations syndicales, face à cette argumentation sans fond, ont voté contre, un NON ferme !

Alors, nos décideurs agacés nous renvoient à nouveau cette très malhonnête invective culpabilisatrice, consistant à faire croire que le rejet de cette décision par vos représentant.es traduirait leur mépris pour l’ensemble des personnels, plus particulièrement à l’encontre des familles monoparentales qui, elles, seraient très contentes de pouvoir bénéficier de « congés imposés » (congés qu’elles pourraient obtenir sans qu’ils leur soient imposés).

Finalement, l’argument-couperet tombera : « Et puis d’abord, c’est une décision patronale, on fait ce que l’on veut ! »

Décision révélatrice de la manière dont est dirigée cette administration centrale : autoritaire et paternaliste !

La CGT-Culture, à l’instar de toutes les autres organisations syndicales, s’oppose à ces congés imposés « à titre exceptionnel » chaque année depuis trois ans.

Si fermeture il doit y avoir, nous demandons que l’ensemble des personnels soient placés en télétravail, ou, mieux, en autorisation spéciale d’absence pour les agent.es n’ayant pas de tâches « télétravaillables », ce qu’a catégoriquement refusé l’administration.

La CGT-Culture dénonce cette restriction des droits à congés, qui crée un précédent et ouvre la porte à un contrôle accru sur notre liberté de disposer comme nous l’entendons de nos congés.

Ne nous laissons pas voler nos droits et nos congés !