Il y a quatre ans presque jour pour jour, c’est sous ce titre que nous décrivions l’ambiance de travail à la Direction des Affaires Culturelles de Guadeloupe. Les années passent, mais la situation perdure. Aux surcharges de travail endémiques s’ajoutent les comportements managériaux délétères. Les témoignages font état de situations inacceptables qui s’apparentent à du harcèlement moral répété et de pressions intolérables sur les représentants du personnel. Les agents de la DAC Guadeloupe subissent depuis trop longtemps un type de management toxique qui a déjà été dénoncé par nos deux organisations syndicales à de multiples reprises. Les dysfonctionnements sont connus, les collègues trinquent, les missions de service publiques en pâtissent mais, la rue de Valois ne semble pas se sentir concernée.

Personnels et missions en danger

– Le taux du personnel en arrêt maladie est élevé, de nombreux signalements de souffrance au travail ont été faits auprès de la médecine du travail,

– le directeur est coutumier de pressions sur les représentants du personnel et le dialogue social dans les instances ne tient que parce qu’il est sous la responsabilité du Secrétariat Général Commun de la préfecture et qu’il y a la présence d’un expert syndical national,

– au quotidien, des pressions s’exercent sur les agents dont les dossiers sont dits « sensibles » et ce, quels que soient leurs postes, il leur est même demandé de ne pas faire respecter les réglementations dans certains cas. L’information ne circule pas, les relations entre collègues sont cloisonnées,

– régulièrement une catégorie de personnel fait l’objet d’un acharnement, de mépris et de maltraitance de la part du directeur, mais aussi du responsable financier de la DAC.

– la perte de confiance dans le travail, la peur et le défaitisme gagne du terrain, des stratégies d’évitement sont déployées par les agents, le sentiment d’étouffement se répand.

Après des alertes auprès de la direction du ministère par mail, en discussions informelles ou dans les instances, la situation ne cesse de se dégrader et nous pousse à porter cette situation inadmissible, une fois de plus, sur la place publique.

Pour que les agents retrouvent santé et sécurité au travail,
Pour que les agents retrouvent respect et dignité de la part de leur hiérarchie.
Nous demandons qu’une inspection soit diligemment réalisée.