L’administration convoquait le 9 mars à 11h une réunion avec les organisations syndicales dans le cadre du projet de regroupement immobilier CAMUS.
Malgré nos demandes réitérées de communication en amont des documents pour nous permettre de mieux échanger au sein de ces réunions, l’envoi de ces éléments nous a été refusé.
Nous découvrons donc les informations de ce projet impactant l’ensemble des services et des agents du ministère, en séance, sans avoir eu le temps matériel de préparer les questions forcément nombreuses qui découlent d’un tel projet et des documents eux-mêmes.
On retiendra une administration qui fait donc les questions et les réponses et qui, par l’intermédiaire de prestataires extérieurs, se targue de garantir un dialogue social de qualité !
Un tel projet occasionnera de grandes nuisances dans sa mise en place dont seuls les agents paieront la facture, densifiés à l’arrivée dans leur 7 m² de surface utile !
Ce ne sont pas les jolis éléments de langage et les images hautes en couleur délivrées en séance des espaces détente, de banquettes face à la lumière, de mobilier salon, de cabane de travail (!) ou de panier de fruits qui nous convaincrons qu’il s’agit là d’un projet porteur de meilleures conditions de travail mais bien d’économies à réaliser coûte que coûte.
Pour ces raisons, la délégation CGT-Culture, à l’issue de la présentation de l’administration et des prestataires, a décidé de quitter cette réunion de non-dialogue social, en vue d’étudier les documents donnés en séance et de porter ses questions dans les prochaines instances du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et du Comité technique d’administration centrale.
Paris, le 9 mars 2018
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