Ces dernières années, la politique de la direction de l’Inrap (clairement soutenue par le Président) a consisté à limiter les champs d’intervention du CS, en ne consultant le collège qu’en phase finale d’élaboration des projets, rarement en amont. La dernière mandature a fonctionné de manière beaucoup plus opaque que la précédente sous la direction Jacob/ Dubreuil. Ces dernières années, le CS n’a été vu que comme une obligation imposée par le décret de réunir les membres élus et nommés 4 fois par an. Cette obligation est manifestement une contrainte pour une direction (présidence en tête) qui se passerait bien de devoir soumettre un certain nombre de points à ce groupe où les agents de l’Inrap sont souvent les plus urticants !
Soyons déterminés à ne pas laisser l’attelage de tête tourner gentiment en rond pendant que, sur le terrain les agents de services de l’Etat et ceux de l’Inrap savent bien, eux, quelles sont les réalités quotidiennes de l’archéologie préventive et leurs distorsions par rapport aux ambitions scientifiques souvent énoncées, mais rarement mises en adéquation avec le cadre opérationnel. Résultat : ces trois dernières années, le CS s’est transformé, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, en chambre d’enregistrement.
Siéger au Conseil Scientifique n’est pas une place honorifique destinée à un aréopage de scientifiques, soucieux d’entretenir leurs réseaux. C’est le seul endroit où un collège interdisciplinaire et interinstitutionnel peut faire entendre sa voix concernant les orientations des stratégies scientifiques de l’établissement.
Les candidats qui se présentent sur une liste soutenue par la CGT adhèrent à l’ensemble des positions présentées dans la profession de foi. Ces collègues ne viennent pas siéger pour servir leurs intérêts particuliers mais bien pour défendre l’intérêt commun et une certaine vision de l’archéologie de service public.
Les 18 candidats (9 binômes) dont 12 femmes doivent en priorité :
– Défendre l’Institut et aussi rappeler aux collègues externes les réalités des conditions de travail, la complexité des chaines opératoires.
– Être les garants de la transparence des procédures en matière de recrutements sur la filière scientifique et technique, d’attribution des PAS ou des congés recherche…
– Soutenir une stratégie de recherche de l’établissement qui s’appuie sur l’ensemble des agents de l’Institut
– Encourager une politique de formation continue des agents au sein de l’établissement
Les collègues présents sur les listes sont issus de toutes les régions (Bourgogne- Franche-Comté, Normandie, Bretagne, Ile-de-France, PACA, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes-Auvergne, Centre, Champagne, Lorraine…) et couvrent ensemble un large champ des métiers de l’archéologie.
La CGT met également un point d’honneur à rassembler des collègues venant de toutes les institutions et présentent donc des binômes pour tous les collèges soumis à élection. Le caractère interinstitutionnel et interdisciplinaire constitue un atout fort de cette instance parce qu’à chaque fois que nous avons réussi à imposer un changement fort (mise à plat de la procédure de nominations au choix, groupe de travail sur la formation continue…) c’est grâce à la solidarité d’un groupe qui défendait les mêmes intérêts indépendamment de son institution d’origine.
Collège A, Catégories 1 et 2
Luc Sanson est responsable d’opération, Lorraine ; spécialisé en SIG ; il est formateur à l’Inrap sur ces questions (Lorraine).
Stéphanie Morel Lecornué est responsable d’opération pour les périodes historiques (Bourgogne).
Collège B, Catégorie 3
Bérangère Fort est antiquisante, spécialiste de l’Instrumentum (UMR 6298 Artehis) (Bourgogne).
Elise Séhier est responsable d’opération médiéviste, spécialiste de l’artisanat textile (Basse-Normandie).
Collège C, Catégorie 4 et 5
Stéphane Venault est responsable d’opération antiquisant (UMR 6249 Chrono-Environnement ; siège en CTRA Centre-Nord et au CNRA) (Bourgogne).
Catherine Rigeade est archéologue spécialiste des pratiques funéraires et responsable d’opération (UMR 7268 ADES) (PACA).
Sophie Martin est malacologue (UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes) (Languedoc-Roussillon).
Manon Cabanis est archéobotaniste (UMR 6042 Geolab) (Auvergne).
Établissements de recherche
Laurent Costa est Ingénieur de recherche au CNRS, Ingénieur en représentations de données à références spatiales ; géomaticien (UMR 7041 ArScAn) (Ile-de-France).
Anne Bridault est Chargée de Recherches au CNRS ; HDR, archéozoologue, elle travaille sur la Préhistoire (UMR 7041 ArScAn) (Ile-de-France).
Établissements d’enseignement
Diane Carron est Ingénieure d’études à l’EHESS depuis 2012 (analyse de sources anciennes). Ancienne RO à l’Inrap (UMR 8558 Centre de Recherches Historiques) (Paris).
Magali Watteaux est Maître de Conférences en histoire et archéologie médiévales, Univ. Rennes2 ; Archéogéographe ; EA Tempora 7468, UMR 7041 ArScAn) (Bretagne, Vendée).
Services de l’Etat
Christophe Gilabert est Conservateur du Patrimoine au SRA Rhône-Alpes ; Néolithicien (UMR 5140 Archéologie des Sociétés Méditerranéennes) (Rhône-Alpes).
Florence Mousset est Régisseuse des collections, CCE de Lorraine, SRA Grand-Est (Lorraine).
Laurence Bonnabel est Ingénieure de recherche, chargée des collections archéologiques et de la documentation scientifique, SRA PACA ; archéothanatologue à l’Inrap (PACA).
Dominique Morize est antiquisante Ingénieure d’étude, chargée de la carte archéologique, de la conservation et de recherche, SRA GE (Champagne).
Collectivités territoriales
Matthieu Gaultier, spécialiste en archéologie funéraire, est archéologue au Service de l’Archéologique au Conseil Départemental d’Indre-et-Loire (37). Président du Gaaf (Centre).
Yannick Labaune est Antiquisant, responsable du Service Archéologique de la Ville d’Autun, responsable d’opération (UMR 6298 Artehis) (Bourgogne).
Si vous n’avez pas reçu le matériel de vote, faites-vous connaitre le plus rapidement possible ! Et n’oubliez pas de remplir et signer le dos la deuxième enveloppe.