Si les assemblées générales se sont déroulées comme prévues et si les personnels sont venus nombreux exprimer leur colère contre des politiques injustes qui les frappent de plein fouet et dire leur ras le bol, certaines directions d’établissements, et non des moindres puisqu’il s’agit du Louvre et d’Orsay, ont littéralement perdu le sens commun en prenant le risque d’ouvrir partiellement les établissements.
Ceci n’est rendu possible parce que ces directions font pression sur les personnels et notamment les plus précaires, les emplois d’avenir et les vacataires.
A l’heure où le projet d’ouvrir le Louvre, Orsay et Versailles sept jours sur sept est présenté comme la dernière modernisation du service public culturel, Fleur Pellerin laissera – t- elle les directions de ces musées se fourvoyer dans des manœuvres minables mais surtout dangereuses et au risque de la sécurité des personnes et des œuvres ?