Dans le Journal des Arts daté du 26 avril 2019, un article titré » l’INRAP sort du rouge » fait l’éloge de la politique financière du directeur général délégué et de ses résultats pour l’institut. Les personnels de l’Inrap y sont très clairement présentés comme des coûts. Le désir d’une archéologie sans archéologues y transpire à chaque ligne comme une pulsion irrépressible. La précarité y est présentée comme une souplesse et les droits sociaux comme une contrainte : ” le départ à la retraite de 800 agents dans les prochaines années est à cet égard un ballon d’oxygène” nous dit D. Guérin… sans commentaires.
Remercions le Journal des Arts grâce à qui nous pouvons enfin commencer à éprouver ce que ressentent les personnels et les résidents des EHPAD privés lorsqu’ils ont connaissance des résultats économiques mirobolants de leur établissement et des profits extraordinaires versés à leurs actionnaires alors que le sens de leur travail est ruiné jusqu’à l’indignité par manque de moyens humains.