Faut-il parler de ce dont tout le monde parle au moment ou tout le monde en parle simplement parce que tout le monde en parle? Faut-il se méfier d’alimenter un « over buzz » semblable à celui qui a accordé dix fois plus de temps médiatique aux 3000 victimes du 11 septembre 2001 qu’aux 250 000 du tsunami du 26 décembre 2004 ?

Trouver une parole juste et, si possible, utile dans ce contexte demande certainement de prendre de ce temps dont nous manquons cruellement. Alors nos premiers mots iront à nos collègues du ministère qui, travaillant ou ayant travaillé à la cathédrale, aujourd’hui sans affectation, sont les plus affectés par cette catastrophe.

Ensuite, on répétera ce qui a déjà pu être dit sur la perte inestimable que constitue l’incendie de Notre Dame, on s’associera à l’émotion de l’ensemble du monde attaché à la protection du patrimoine de l’Humanité et à la culture.