Depuis cinq ans les personnels du Ministère de la Culture sont de tous les combats contre les politiques d’austérité et de destructions massives d’emplois entraînant recul des missions du ministère de la culture, aggravation des conditions de travail, externalisation, privatisation.
Devant la gravité de la situation du ministère de la culture, et les annonces budgétaires sur l’ensemble de la Fonction publique, la CGT-Culture rejoint l’appel à l’action dans la Fonction publique de l’Etat et des collectivités territoriales pour le 23 octobre 2012 (dépôt d’un préavis de grève de l’UGFF-CGT et de la CGT-Culture), pour défendre les services publics et leur développement : emplois, salaires et conditions de travail.
La CGT-Culture entend ainsi porter avec eux les revendications suivantes :
EMPLOI :
Mettons un coup d’arrêt à la politique de destructions d’emplois ; exigeons que l’actuel gouvernement donne enfin au ministère de la culture les moyens humains et budgétaires nécessaires à l’exercice de toutes ses missions ! Créer des emplois et renforcer le budget du ministère, cela est indispensable non seulement pour lutter contre le recul du service public et la précarité, mais aussi pour favoriser le redressement économique de notre pays.
Nous exigeons l’arrêt immédiat des suppressions d’emplois, une vraie politique de maintien dans l’emploi, et réaffirmons la nécessité et l’urgence de créations nettes d’emplois stables et statutaires.
SALAIRES et POUVOIR D’ACHAT :
En 12 ans, depuis la désindexation du point d’indice sur les prix, nous avons perdu 11% de pouvoir d’achat, soit la perte d’un mois et demi de salaire par an ! La rigueur imposée aux personnels est socialement injuste. Elle est aussi totalement absurde en termes de relance économique.
Nous exigeons par conséquent le dégel immédiat du point d’indice, son augmentation à due concurrence des pertes cumulées, ainsi que la revalorisation des grilles salariales. Nous exigeons aussi l’abrogation du jour de carence.
CONDITIONS DE TRAVAIL :
RGPP, restructurations, réorganisations de services, destructions d’emplois, délitement des missions, néo-management brutal, pressions individuelles et dévalorisation des agents… : les conditions de travail sont aujourd’hui considérablement dégradées. La santé des agents est désormais en cause.