Alors que le ministère continue d’affirmer le maintien des emplois dans les DRAC. Il se contredit en
Comité Technique Ministériel du 5 mars 2015 en déclarant « qu’il veut éviter la mobilité forcée et qu’il
travaillera main dans la main avec les agents ». Qu’arriveratil aux agents qui « lâcheront la main » ?
Dans le même temps, dans certaines DRAC la mobilité apparaît dans les feuilles d’évaluation
professionnelles. À qui doiton se fier ?
Le secrétariat général franchit une nouvelle étape. Sous des termes technocratiques et doucereux c’est
bien de mobilité dont il nous parle. Lors de la commission ministérielle formation qui s’est tenue le
06 mars 2015, le Ministère de la Culture, se donne comme objectifs :
- « Faciliter et accompagner les parcours et l’évolution professionnels
des agents ».
En d’autres termes, par « faciliter » traduisez pas de complication et surtout pas d’opposition
et par « accompagner », laissez-vous faire, le ministère vous emmène vers la sortie.
- En proposant un « Parcours individualisé de formation et de
reconversion, de développement personnel à visée professionnelle
[…] élargie aux personnels des DRAC […] dans une optique de
faciliter leur mobilité fonctionnelle, structurelle ou géographique. »
Traduction : par « individualisé » il faut comprendre surtout pas de collectif, que du cas par
cas ; par « développement personnel », entendez : tout ça c’est pour votre bien ; par « mobilité
fonctionnelle » comprenez : changez de métier ; par « mobilité structurelle » saisissez : changez de
service ou d’administration et pourquoi pas de statut ; par « mobilité géographique »
prévoyez de déménager !
Enfin, le conseil des ministres du 4 mars 2015 en rajoute une couche en se donnant comme priorité
essentielle « accompagner les agents dans la mise en œuvre de cette réforme ». En d’autres termes : le
ministère vous aide à avaler la pilule et à préparer vos valises et avec gentillesse, le gouvernement vous
ouvre la portière.