Toute la situation porte en elle les germes de l’explosion sociale. Le régime de la Ve République, ses institutions, et ses partis sont en crise irréversible. Pendant que les entreprises et les grandes fortunes se gavent chaque année de centaines de milliards d’euros de prêts, subventions et exonérations en tous genres, il ne reste aux salariés, aux retraités, aux jeunes, aux immigrés, que le chômage, la précarité et la pauvreté.
Or, une majorité de la population ne considère plus seulement les partis politiques comme incapables de répondre à leurs besoins et aspirations. Elle les rend responsables, à juste titre, des maux et difficultés dont elle souffre.
Ainsi, avec seulement 12 % d’opinions favorables, François Bayrou est devenu le plus impopulaire Premier ministre de la Ve République.
Minoritaire dans l’opinion, François Bayrou est également minoritaire à l’Assemblée nationale. Totalement isolé, François Bayrou n’a plus d’autre solution pour faire adopter son super plan d’austérité de 44 milliards d’euros que de demander la « confiance » aux députés le 8 septembre prochain. Ce vote de confiance, il ne le remportera pas et son gouvernement tombera.
Mais avant de prendre la porte, François Bayrou mène jusqu’au bout son combat contre la population travailleuse. En effet, 3 projets de décrets sont examinés en urgence ce jour par le Conseil de surveillance de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM). Il s’agit d’entériner le doublement des « franchises médicales » et « participations forfaitaires » à 200 euros par an. Conséquences, à partir du 1er janvier 2026, le reste à charge (hors dépassement d’honoraires) serait de 2 euros par boîte de médicaments, 4 euros pour une consultation chez le médecin, et jusqu’à 16 euros par jour sur les remboursements de transport sanitaire.
Avec ou sans Bayrou, il faut stopper les politiques anti-sociales qui sont mises en œuvre depuis des années. Il y en a marre des bas salaires, de la vie chère, des loyers hors de prix, de la précarité, du chômage, de la pauvreté, marre de la casse de la Sécurité sociale, marre de la liquidation des services publics, de l’hôpital, de l’enseignement, marre des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage, marre de la paupérisation.
L’appel citoyen « Bloquons tout ! » le 10 septembre 2025 est un premier pas en avant sur le chemin de la rupture avec ces politiques foncièrement anti-ouvrières et anti-démocratiques. La CGT-Archives, avec des centaines d’organisations syndicales sœurs, Fédérations, Unions Départementales, Unions Locales, syndicats, soutient et appelle à la grève et à l’action. C’est en ce sens que nous avons dûment transmis un préavis de grève à la ministre de la Culture, Rachida Dati.
C’est par la mobilisation, par le « Tous ensemble », par la grève générale, que nous gagnerons le retrait de toutes les réformes de destruction sociale !
TOUTES ET TOUS AUX ASSEMBLÉES GÉNÉRALES ORGANISÉES
MARDI 9 SEPTEMBRE 2025
PARIS, 10H00, SALLE DU PERSONNEL, RdC HÔTEL D’ASSY
PIERREFITTE, 14H00, SALLE DE COMMISSION
Paris, le 4 septembre 2025