La commission constituée de 19 membres a adopté à l’unanimité un rapport qui pourrait favoriser l’intervention des acteurs sociaux.

Le rapporteur résume :
« Le mal-être au travail progresse dans notre pays et touche tous les secteurs d’activité. » En cause : la « recherche de la performance à tout prix, l’affaiblissement des collectifs de travail, la perte de sens du travail. La performance, ce n’est pas seulement le rendement ».

Il serait souhaitable que tous se mobilisent – DRH, syndicats, dirigeants – pour mieux accompagner les salariés en difficulté, et restaurer des relations de confiance.

Les sénateurs proposent de renforcer le rôle des comités d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), par exemple en augmentant les délégations horaires des membres.

La mission se demande si les dirigeants sont bien formés à la dimension humaine de leur métier. Ils doivent avoir conscience de leur responsabilité sociale, réapprendre à passer du temps avec leurs salariés pour construire avec eux le futur de l’établissement ou de l’entreprise, être animés de la volonté de redonner plus de place au collectif, au détriment de l’évaluation individuelle de la performance. Pour cela, ils doivent commencer par bien connaître les divers métiers exercés dans l’établissement ou l’entreprise.
En conséquence, la commission suggère d’ajouter aux obligations existantes des dirigeants une disposition spécifique concernant l’organisation du travail et la qualité des méthodes de gestion des équipes. Une part de la rémunération variable des dirigeants doit dépendre « d’indicateurs sociaux et de santé au travail des personnels».

Lire ici la synthèse et le rapport complet : http://blogs.senat.fr/mal-etre-au-travail.

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