La majorité présidentielle vient en quelques jours de faire voter deux lois qui constituent des reculs sociaux majeurs pour le monde du travail.
La loi sur « l’offre raisonnable d’emploi » restreint considérablement les droits des demandeurs d’emploi. Le gouvernement poursuit une politique répressive, une politique faisant des chômeurs des coupables qui seront à l’avenir durement sanctionnés.
Ces dispositions scandaleuses vont accentuer la paupérisation d’une part croissante de la population.
La loi sur « la rénovation de la démocratie sociale » et « la réforme du temps de travail » remet directement en cause la durée légale de 35h de travail hebdomadaire. Elle annihile quasiment toute possibilité de RTT pour les cadres et fait de l’annualisation la nouvelle norme de l’organisation et du temps de travail. Cette loi fait également voler en éclats le contingentement des heures supplémentaires.
Le Président de la République, le gouvernement et le patronat s’entendent donc comme larrons en foire pour anéantir les 35h et imposer des rythmes et des durées de travail faisant fi de la santé des travailleurs.
Mais ce n’est pas tout ! Cette même loi sur « la rénovation de la démocratie sociale » et « la réforme du temps de travail », dans son article 3, vise à exclure les salariés des entreprises sous-traitantes des institutions représentatives des personnels.
Ne nous y trompons pas. Ces lois sont l’expression d’un projet de société axé sur la stigmatisation des salariés, la négation de leurs acquis sociaux, la négation de leur droit à s’organiser à l’entreprise et à se défendre collectivement face à un patronat revanchard.
Vous trouverez ci-après deux déclarations de la CGT.
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- Déclaration de la CGT - 75 Ko
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