Depuis Octobre 2013, la CGT et la CNT à l’École spéciale d’architecture (ESA) réclament la tenue des élections du comité d’entreprise, des délégués du personnel et du CHSCT en déshérence depuis plus de 4 ans. Depuis, la Direction tente par tous les moyens d’empêcher l’expression démocratique des personnels administratifs, techniques et enseignants :
mise au placard des militants syndicaux
mesures vexatoires, harcèlement moral
mise à l’index de salariés enseignants et administratifs
refus d’appliquer les recommandations de l’Inspection du travail pour l’organisation des élections et de la médecine du travail pour l’amélioration des conditions de travail
dissimulation du nombre réel de salariés, non transmission des registres du personnel à l’Inspection du travail.
Cette violence contre la démocratie sociale ne s’arrête pas aux militants syndicaux mais constitue le système de fonctionnement de la direction de l’Esa à l‘encontre de tous ses personnels.
Cette violence reflète l’état d’esprit « totalitaire » que la présidence, la direction et son CA tentent d’insuffler à l’enseignement et au projet global de cette école d’architecture.
Aujourd’hui la présidence, la direction et le CA ne se contentent plus de ces violences ordinaires. Face à la « menace » des élections, elles tentent le tout pour le tout en organisant le licenciement collectif de 9 militants syndicaux.
La CGT exige :
– L’annulation des procédures illégales de licenciement à l’encontre de 9 salariés militants de la CGT et de la CNT de l’ESA.
L’organisation immédiate des élections du comité d’entreprise et des délégués du personnel et du CHSCT de l’ESA.
La Direction de l’ESA, les membres du Conseil d’Administration de l’Association de l’ESA, qui ont sciemment voté pour le licenciement des militants des deux sections syndicales ne peuvent continuer à diriger l’Ecole Spéciale d’Architecture.
En plein débat sur la place des enseignements supérieurs au ministère de la Culture, la Ministre et son cabinet qui habilitent l’ESA à délivrer le diplôme d’architecte DESA ne peut ignorer cette situation intolérable !
NOUS AVONS ALERTÉ LE CONSEILLER SOCIAL DE LA MINISTRE, ELLE DOIT INTERVENIR DE TOUTE URGENCE