La CGT-Culture apporte tout son soutien à Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, mise en examen pour injure publique par le mouvement patronal ultra libéral proche des milieux d’extrême-droite Ethic.
Ce mouvement est notamment financé par le milliardaire réactionnaire Pierre-Édouard Stérin et présidé par Sophie de Menthon, qui appelle à une union de toutes les droites et se fait la passerelle entre milieux des affaires et extrême-droite.
Comme l’a rappelé notre confédération, la liberté syndicale est une liberté fondamentale, indispensable au fonctionnement démocratique. Chercher à en entraver l’exercice constitue une atteinte grave à un droit essentiel, protecteur de l’ensemble du monde du travail. C’est la 5e procédure judiciaire contre un membre du bureau confédéral de la CGT en 2 ans !
Avec elle, nous dénonçons cette procédure bâillon et réaffirmons que la CGT ne se laissera jamais bâillonner ni détourner de son mandat : défendre les droits collectifs, dénoncer les abus patronaux et porter une ambition de justice sociale. Plus que jamais, les libertés syndicales doivent être protégées et renforcées, car elles demeurent un pilier indispensable de la démocratie et du progrès social.
La CGT dénonce avec force cette énième procédure-bâillon de la part d’un lobby patronal, financé par un milliardaire d’extrême droite, Édouard Sterin. Il s’agit d’une attaque d’un degré inédit puisqu’elle vise directement la Secrétaire générale d’une des plus grandes organisations syndicales du pays.
La CGT apprend avec effarement la mise en examen de sa Secrétaire générale, Mme Sophie Binet
Cette mise en examen fait suite à une plainte pour injures publiques déposée par l’association « Mouvement des entreprises de taille humaine indépendantes et de croissance », présidée par Mme Sophie de Menthon. RTL est également mis en examen en tant que diffuseur des propos.
On reproche à Sophie Binet ses propos tenus lors de son intervention sur RTL le 31 janvier dernier, lorsqu’elle fut interrogée sur le « chantage à l’emploi » de la part de certains grands patrons, venus se succéder dans les médias « pour alerter sur la fiscalité et les réglementations » et affirmer que « pour pousser à la délocalisation, c’est idéal ! ». Certains affirmant même « Ceux qui peuvent partir partent et ils ont raison. »
Elle avait alors dénoncé ces propos et ces comportements en disant « Moi j’ai envie de dire : les rats quittent le navire ».
Il va sans dire que cette déclaration était une image, reprenant une expression populaire bien connue visant à dénoncer les pratiques permanentes de délocalisation et de chantage à l’emploi des multinationales.
La CGT dénonce avec force cette énième procédure-bâillon
Cette procédure de la part d’un lobby patronal lancé par un milliardaire d’extrême droite, Édouard Sterin. Il s’agit d’une attaque d’un degré inédit puisqu’elle vise directement la Secrétaire générale d’une des plus grandes organisations syndicales du pays. Empêcher un syndicat de dénoncer les pratiques patronales c’est l’empêcher de jouer son rôle et porter directement atteinte aux libertés syndicales. Cette tentative manifeste de judiciariser la critique sociale et de détourner le débat public illustre une nouvelle fois la volonté de certains lobbys patronaux au service des plus riches pour faire taire les voix qui dérangent.
La CGT rappelle que la liberté syndicale est une liberté fondamentale, indispensable au fonctionnement démocratique. Chercher à en entraver l’exercice constitue une atteinte grave à un droit essentiel, protecteur de l’ensemble du monde du travail.
Au-delà de cette affaire, la CGT alerte sur une tendance inquiétante : c’est la 5e procédure judiciaire contre un membre du bureau confédéral de la CGT en 2 ans. Sur le terrain, des centaines de militants et militantes font face à une répression de plus en plus décomplexée sur leurs lieux de travail et dans leurs pratiques syndicales.
Cette stratégie d’intimidation vise à réduire au silence toutes celles et ceux qui défendent l’intérêt général et les travailleurs et travailleuses.
La CGT réaffirme avec détermination qu’elle ne se laissera jamais bâillonner ni détourner de son mandat : défendre les droits collectifs, dénoncer les abus patronaux et porter une ambition de justice sociale. Plus que jamais, les libertés syndicales doivent être protégées et renforcées, car elles demeurent un pilier indispensable de la démocratie et du progrès social.
Communiqué confédéral du 2 décembre 2025 disponible ici :
https://www.cgt.fr/actualites/france/discriminations/ne-fera-pas-taire-la-cgt-et-sa-secretaire-generale
Nous, secrétaires généraux, présidents, et responsables d’organisations syndicales,
Apprenons que Sophie Binet, Secrétaire Générale de la CGT, est inquiétée par la justice
pour avoir usé d’un dicton imagé et bien ancré dans la sagesse populaire face à l’attitude de certains dirigeants économiques.
Nous refusons l’hypocrisie. Nous refusons que le débat social se tranche dans les
prétoires.
À l’attention de ces chefs d’entreprises qui s’offusquent des mots tout en méprisant les
actes : n’est-il pas violent de menacer de quitter le « vaisseau France » après avoir
accumulé des fortunes grâce aux aides publiques, aux infrastructures et au système
éducatif de notre pays ?
Considérant que les véritables héros de notre économie sont les « marins » — les
travailleurs et travailleuses — qui s’activent avec constance pour faire avancer le navire,
même dans la tempête ;
Considérant que menacer de l’abandonner au moindre coup de vent budgétaire relève
d’une ingratitude civique profonde ;
Nous l’affirmons, « Les rats quittent le navire », n’est pas une injure, mais le constat amer d’un comportement irresponsable. Elle illustre une réalité : celle de la fuite des capitaux et des responsabilités face à l’effort collectif.
Si qualifier ainsi la déloyauté envers la Nation est un délit, alors nous sommes toutes et
tous coupables de clairvoyance.
C’est sereinement et solidairement que nous attendons la réaction des esprits chagrins,
dont la préoccupation devrait être de rendre des comptes à la collectivité plutôt que de
bâillonner la parole syndicale.
Nous faisons nôtre cette liberté de ton.
Marylise Léon (secrétaire générale de la CFDT)
Frédéric Souillot (secrétaire général de FO)
François Hommeril (président de la CFE CGC)
Laurent Escure (secrétaire général de l’UNSA)
Murielle Guilbert (co-déléguée générale Solidaires)
Julie Ferrua (co-déléguée générale Solidaires)
Caroline Chevé (secrétaire générale de la FSU)
Déclaration unitaire de décembre 2025, disponible sur les sites des syndicats signataires
LE CONGRÈS DE L’UFSE-CGT réuni à Sète du 1er au 5 décembre 2025 apprend, comme toute la CGT, avec effarement la mise en examen de sa Secrétaire générale, Sophie Binet, faisant suite à une plainte pour injures publiques déposée par l’association Mouvement des entreprises de taille humaine indépendantes et de croissance, présidée par Mme Sophie de Menthon. RTL est également mis en examen en tant que diffuseur des propos. Cette attaque, inédite depuis le régime de Vichy, contre la Secrétaire générale de notre confédération intervient dans un contexte plus général de remise en cause des libertés syndicales par le gouvernement Macron.
Le congrès UFSE-CGT dénonce avec force cette énième procédure bâillon de la part d’un lobby patronal financé par un milliardaire d’extrême droite, Édouard Sterin. Il s’agit d’une attaque d’un degré jamais atteint puisqu’elle vise directement la Secrétaire générale d’une des plus grandes et plus anciennes organisations syndicales du pays. Empêcher un syndicat de dénoncer les pratiques patronales, c’est l’empêcher de jouer son rôle et porter directement atteinte aux libertés syndicales.
Cette nouvelle tentative manifeste de judiciariser la critique sociale et de détourner le débat public illustre encore la volonté de lobbies patronaux au service des plus riches de faire taire les voix qui dérangent.
La liberté syndicale est une liberté fondamentale, indispensable au fonctionnement démocratique. Entraver son exercice constitue une atteinte grave à un droit essentiel, protecteur de l’ensemble du monde du travail.
L’UFSE-CGT, réunie en congrès, apporte tout son soutien à Sophie Binet, Secrétaire générale de la CGT. Toutes nos organisations sont déterminées à ne pas laisser la CGT être bâillonnée pour qu’elle assume librement ses mandats : lutter pour défendre et renforcer les droits des travailleuses et des travailleurs, dénoncer les abus patronaux et porter une ambition de justice sociale. Plus que jamais, les libertés syndicales doivent être protégées et renforcées, car elles demeurent un pilier indispensable de la démocratie et du progrès social.
Les délégations des syndicats de l’État réunies en congrès ne se tairont pas !
Elles exigent l’abandon immédiat de toute poursuite contre Sophie Binet !
Elles soutiennent avec force la secrétaire générale de la CGT et tous les militant·es qui sont et pourraient être entravé.es dans leurs libertés syndicales !
Motion de congrès de l’UFSE-CGT du 4 décembre 2025 disponible ici :
https://www.cgtetat.fr/vie-des-personnels/egalite-discrimination-harcelement/article/motion-du-congres-de-l-ufse-cgt-en-soutien-a-sophie-binet
https://www.change.org/p/soutenir-sophie-binet-face-%C3%A0-sa-mise-en-examen
Sophie Binet, leader de la CGT, a récemment été mise en examen pour injure publique après avoir qualifié les patrons de « rats qui quittent le navire », soulignant leur appât du gain et leur manque de responsabilité face à l’emploi en France. Cette mise en examen soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression, surtout lorsqu’il s’agit de défendre les droits des travailleurs et de dénoncer les inégalités économiques.
Pour Sophie Binet, ces propos ne sont rien d’autre que l’expression de son devoir syndical. Elle utilise sa voix pour mettre en lumière des problématiques essentielles telles que les délocalisations, les inégalités financières et fiscales. En tant que leader syndicale, elle se doit de défendre les travailleurs et de pointer du doigt les injustices qui perdurent dans notre société.
Les syndicats jouent un rôle crucial dans la sauvegarde des droits des travailleurs. Il est impératif que nous puissions nous exprimer librement sur des sujets aussi cruciaux sans craindre des représailles légales. La mise en examen de Sophie Binet représente non seulement une attaque contre elle, mais aussi contre toutes les voix militantes qui luttent pour davantage de justice sociale.
La CGT dans son ensemble exprime son soutien indéfectible à Sophie Binet. Cette situation ne concerne pas seulement une personne, mais tous ceux qui s’opposent aux systèmes inégalitaires qui profitent à quelques-uns au détriment de beaucoup. Quand on s’attaque à un camarade, c’est toute la CGT qui se sent attaquée !
Nous demandons à ce que les charges contre Sophie Binet soient abandonnées afin de garantir que notre société puisse continuer à débattre librement des enjeux économiques et sociaux qui la concernent. Joignez-vous à nous pour soutenir Sophie Binet et défendre la liberté d’expression syndicale. Signez cette pétition pour montrer votre soutien et faire entendre votre voix dans la lutte pour la justice sociale. Ensemble, soyons solidaires et exigeons le respect de nos droits démocratiques.

