Réforme, modernisation, progrès, flexibilité, agilité, des mots qui sont répétés à l’envi par les décideurs pour justifier leurs politiques. Des mots qui sont faits pour masquer une réalité plus rude qui consiste à saborder tous les conquis sociaux et à rogner nos droits et libertés grignotés sur le capital pendant des dizaines voir des centaines d’années. Des exemples ?

Page 3 : L’Edito puis pages 4 et 5 le tract de la CGT-Culture nous appelle à nous mobiliser contre la gestion directe qui met gravement en danger le ministère de la Culture et qui constitue une attaque contre le statut des fonctionnaires.

Pages 6 et 7 : La précarité, un modèle social pour le gouvernement qui rêve de revenir aux travailleurs payés à la tache, l’uberisé du XXIème siécle c’est le retour du canut Lyonnais ou pire de la domesticité.

Pages 8 et 9: Pour agrémenter vos régressions sociales rien ne vaut une bonne dose de souffrance au travail, l’une étant corollaire de l’autre.

Pages 10 et 11: Le compte rendu du comité technique du 12 avril, comité technique qui sera probablement bientôt fusionné avec les CHSCT, là encore un recul démocratique pour les salariés.

Pages 11 et 12 : A l’heure où l’on parle d’ajouter une journée de « solidarité » supplémentaire, retour sur son application au CMN, sur ce qui s’apparente à un retour de la « corvée » féodale.

Pages 13 et 14 : les 50 ans de mai 68 qui nous démontre qu’une autre voie que la fatalité et le désespoir existe : La lutte des classes…

Page 14 : Connaître l’histoire c’est pouvoir comprendre le présent, ainsi nous avons détruit l’esclavage il y a 170 ans puis nous avons détruit le colonialisme, il nous reste à détruire le capitalisme !

Des propos dénués de sens pour un technocrate, page 15, nous avons tenté un reportage dans le cerveau de l’un d’entre eux…

Page 15 : Les brèves viennent annoncer la fin de ce voyage dans le temps.

Voyage qui se termine par l’éphéméride page 16 qui marque les grandes dates de l’histoire du SNMH-CGT sur les mois d’avril, mai juin 2018… Et en sortant n’oubliez pas le bulletin pour vous syndiquer !