L’annonce des très graves difficultés financières de la société Néo-Sécurité à la une des médias le 25 avril s’est rapidement répandue comme une traînée de poudre. Ce sujet s’est aussitôt immiscé dans la campagne présidentielle. Le président candidat qui, on le sait, a tout fait pour renvoyer après le second tour l’annonce d’une longue liste de plans sociaux catastrophiques pour l’emploi, s’est immédiatement emparé de ce dossier en se posant en sauveur.
Néo-Sécurité, le leader français de la sécurité privée, qui a effectivement déclaré le 24 avril qu’il était en cessation de paiement, risque la liquidation judiciaire. 5000 emplois sont ainsi directement menacés malgré des promesses électoralistes qui ne trompent plus personne.
Le texte du tract en pdf :
2012-04-30_-_Neo_securite_a_la_BNF.pdf