NON A LA RGPP , OUTIL DU SACCAGE DU SERVICE PUBLIC !

Ne nous y trompons pas, la RGPP est bien un outil de détérioration et de privatisation des services publics. En ce qui concerne la Culture, première cible de ces attaques, nous sommes face à une volonté politique de mettre fin à l’exception culturelle à la française, comme le recommande la directive européenne sur les services (AGCS) qui veut que la Culture soit une marchandise comme une autre.

Le gouvernement cherche à détruire le Ministère de la Culture en tant que tel, en amputant ses missions, les moyens de son action et en supprimant des services et des postes sous couvert de réorganisation administrative.


Aussi, avec l’ensemble des organisations syndicales du MCC signataires, nous nous prononçons :

– Contre la RGPP, qui au nom de la diminution du déficit budgétaire n’est qu’un instrument de réduction drastique de l’intervention de l’Etat dans les politiques publiques,

 Contre les projets de lois ouvrant le recours aux entreprises d’intérim et la possibilité de licencier des fonctionnaires dans le cadre des restructurations, visant la précarisation accrue des emplois et à remettre en cause le Statut général,

 Contre les politiques d’externalisation et de privatisation, et contre la création de filiales notamment à l’INRAP, la RMN et au CMN,

 Contre une nouvelle vague de transferts aux collectivités territoriales des monuments, étendue aux musées nationaux,

 Contre la remise en cause de l’inaliénabilité des collections publiques, prévue par le projet de loi Mancel,

– Pour le maintien d’un Ministère de la Culture en tant que tel,

 Pour l’augmentation des budgets publics dévolus à la Culture, et en premier lieu celui de l’Etat,

 Pour des directions d’administration centrale maintenues et renforcées dans leurs missions,

 Pour le développement des missions et des moyens accordés aux services déconcentrés, Drac et Sdap, véritables outils des politiques publiques culturelles sur l’ensemble du territoire.

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