L’archéologie préventive est aujourd’hui menacée par une loi 2003 dictée par un dogmatisme libéral des plus sectaires. Si nous continuons à nous battre contre ce gouvernement pour un financement, une organisation et un niveau d’emploi répondant aux besoins d’une archéologie de service public, il ne s’agit pas pour autant de dédouaner la direction de l’Inrap de ses responsabilités. En effet, la situation des agents est aujourd’hui aggravée par un manque évident de prise en compte de leurs problèmes concrets par l’administration. Les signataires de cette pétition exigent de manière urgente :
Le droit pour chaque agent de ne pas passer plus de 75% de son temps de travail annuel sur le terrain. Cela passe par la prise en compte de cet objectif au niveau du plan de formation, cela passe également par la mise en place dans les DIR de commissions paritaires assurant un suivi des affectations.
Un développement de la mécanisation notamment par une dotation généralisée en brouettes à moteur, en mini-pelles et en stations de lavages automatisées …
Une simplification des relations administratives notamment par la diffusion d’organigrammes précis des DIR (« qui fait quoi »), mais aussi par l’organisation régulière de réunions de service ou encore par l’envoi automatique des tickets restaurants. Cette simplification administrative passe également par l’établissement d’ordre de missions permanents et l’établissement d’un document unique individuel pour les relevés de temps et les demandes de remboursement de frais de missions.
Il est urgent de mettre en place des contrats longs pour les CDD.
La généralisation d’une organisation fonctionnelle en région autour des AST, des AT et des gestionnaires de bases. Les bases doivent avoir un maillage suffisant et un équipement répondant aux besoins notamment en dotation informatique (avec une connexion systématique au réseau du ministère de la culture) et par la systématisation des magasins de d’une organisation fonctionnelle en région autour des AST, des AT et des gestionnaires de bases. Les bases doivent avoir un maillage suffisant et un équipement répondant aux besoins notamment en dotation informatique (avec une connexion systématique au réseau du ministère de la culture) et par la systématisation des magasins de matériel.