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La manifestation a rassemblé plus de 1 300 personnes venues de tous les territoires, de l’INRAP, des services régionaux d’archéologie, des universités, des collectivités territoriales, des opérateurs privés, des étudiant.e.s, collectifs, associations, pour défendre l’archéologie et le dispositif d’archéologie préventive remis en cause par le projet de loi « Simplification de la vie économique » et exiger plus de moyens.

Depuis plusieurs mois les travailleurs et travailleuses de la culture se mobilisent contre les coupes budgétaires au travers de nombreuses assemblées générales, des rassemblements et manifestations. Voir les interventions de la CGT-Culture et de la CGT-Spectacle

Table ronde organisée par la CGT-Culture et la CGT-Spectacle avec des associations féministes du monde de l’art et de la culture à la Bourse du Travail à Paris et en diffusion directe sur la chaîne Youtube du Snam-CGT. Voir le programme

Cette mobilisation pour l’amélioration des salaires, l’augmentation d’emplois, la défense des missions, contre l’austérité budgétaire (voir la plateforme revendicative) et contre la montée de l’extrême-droite (voir l‘appel intersyndical à la mobilisation collective, républicaine, sociale et progressiste) a rassemblé plus de 1 000 personnes.

Le projet de réforme de retraite en 2023 a connu une immense opposition.
Spécifiquement au ministère de la Culture, à l’initiative de la CGT-Culture, la dynamique unitaire a été développée sur des thématiques plus larges dès janvier 2023 (négociation sur la protection sociale complémentaire, emploi, concours, écoles d’architecture, écoles d’art, filière recherche, discrimination syndicale, affaire Nègre, droit de grève, etc.), avec des grèves reconductibles dans certains secteurs et des fermetures de sites.
À partir de mars, des actions ont été multipliées en intersyndicale locale, nationale et en interprofessionnel dans de nombreux sites emblématiques du ministère de la Culture afin de médiatiser la lutte à travers l’occupation de lieux et le déploiement de banderoles gigantesques « 64 c’est NON ».
Près d’une trentaine d’actions ont été organisées, dont certaines ont eu un retentissement national et international particulièrement fort : occupation de la salle de la Joconde et déambulation au Louvre le 8 mars, blocage du Louvre le 27 mars, occupation de l’Arc de Triomphe avec le déploiement d’une banderole de 30m de long le 5 avril, occupation du musée d’Orsay le 21 avril, entre autres.

Voir le dossier dédié Luttes contre la réforme des retraites