RACHIDA DATI PARTIE, SES RÉFORMES NOCIVES DOIVENT PARTIR AVEC ELLE !

9 septembre 2025 - par CGT-Culture

Le résultat du « vote de confiance » organisé hier à l’Assemblée nationale est sans appel : avec 364 voix contre la confiance, le gouvernement de François Bayrou est tombé.

Ce résultat marque une nouvelle étape de la crise irréversible qui frappe ce régime antidémocratique. Trois Premiers ministres en 15 mois (Attal, Barnier, Bayrou), c’est du jamais vu sous la Ve République.

Sans majorité, sans Premier ministre, sans gouvernement, Emmanuel Macron est dorénavant nu, propulsé en première ligne face à la colère sociale.

Aussi impopulaire, minoritaire et illégitime que son chef Bayrou, Rachida Dati, ministre de la Culture, est de facto débarquée. Elle ne sera pas regrettée.

Celle qui disait vouloir défendre « l’exception culturelle » en est le fossoyeur : liquidation de l’audiovisuel public (réseaux France Télévision, Radio France, INA…) avec la création de la holding France Médias ; coupes sombres dans les budgets (- 100 millions d’€ en 2024, nouveau gel de 50 millions d’€ en 2025) et les subventions ; suppressions d’emplois statutaires ; réorganisations administratives à marche forcée ; affaiblissement des missions culturelles de l’État…

Celle qui disait vouloir défendre une « culture populaire » ne voyait dans l’archéologie rien d’autre que « creuser un trou, pour un trou » ; la même qui veut mettre en place une tarification différenciée discriminatoire dans les Musées et Monuments nationaux pour les visiteurs extérieurs à l’UE (à hauteur de 30 €) avec une expérimentation lancée au Musée du Louvre, à Versailles, Chambord ; la même qui a fait diviser par deux le montant du « Pass Culture » ouvert aux jeunes…

C’est enfin celle qui a refusé l’ouverture de toute négociation sociale en faveur des personnels du ministère de la Culture : rien sur l’amélioration des carrières et des salaires (où le gel du point d’indice imposé par les gouvernements Macron pèse lourd) ; rien sur la revalorisation des primes et indemnités ; rien sur l’égalité de traitement entre agent.e.s (femmes/hommes, fonctionnaires/contractuels, T2/T3) ; rien sur la refonte du cadre de gestion et la revalorisation des personnels contractuels du ministère de la Culture (Grille Albanel) ; rien sur la défense de l’emploi statutaire…

Françoise Nyssen, Franck Riester, Roselyne Bachelot, Rima Abdul Malak, Rachida Dati, les ministres de la Culture passent, valsent, et c’est toujours la même politique, toujours les mêmes qui trinquent.

Il y en a assez !

Carte de la CGT pour trouver les piquets de grève et les rassemblements : https://carte.cgt.fr/carto/carte/septembre

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