À Paris, le rassemblement aura lieu à Bercy- place du bataillon du Pacifique – entre 12h et 14h
Le 3 avril mobilisons-nous pour nos services publics, nos salaires et nos retraites
CGT, le 26 mars 2025
64 ANS, C’EST TOUJOURS NON !
Notre mobilisation empêche le gouvernement et le patronat d’enterrer la question des retraites ! À peine appliquée, la réforme des retraites fait déjà des ravages : chômage des seniors en hausse, départs retardés pour les femmes, absence de prise en compte de la pénibilité…
Le premier ministre a trahi ses engagements en affirmant que les « concertations » ne pourraient pas revenir sur les 64 ans ! La majorité de la population et des parlementaires exigent l’abrogation de la réforme des retraites : la démocratie doit parler ! La CGT appelle tous les salarié·es à rejoindre les fonctionnaires et les agent·es publics y compris par la grève, dans les rassemblements et les manifestations pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires.
Sous prétexte d’économie de guerre, ils veulent nous faire travailler toujours plus et envisagent de nouvelles régressions dans les écoles, les hôpitaux, les universités, la culture, les collectivités locales, les tribunaux. Au contraire, défendons la paix et la coopération entre les peuples, la justice sociale et environnementale : plus que jamais ces combats sont liés !
Pour se soigner, pour répondre aux besoins en matière de transports, de logement, d’éducation et de formation, de recherche, de culture, d’information, de sport pour toutes et tous, d’environnement, et pour lutter contre l’obscurantisme, le 3 avril mobilisons- nous aussi pour renforcer et développer les services publics !
Pour la Fonction publique, nos conditions de travail et de vie : agissons le jeudi 3 avril 2025 !
UFSE-CGT, le 24 mars 2025
De l’argent, il y en a donc bel et bien !
Ainsi, les 27 pays membres de l’Union européenne ont annoncé la mobilisation de 800 milliards d’euros au nom d’une prétendue économie de guerre.
Pour ce qui concerne la France, les dépenses militaires seraient doublées et passeraient de 50 à 100 milliards d’euros.
Toujours au nom d’une prétendue économie de guerre, celles et ceux qui gouvernent, serviteurs zélés du capital, des organisations patronales et plus particulièrement du Medef, entendent mener une guerre sociale contre le monde du travail, organiser une purge budgétaire, dégrader nos conditions de travail et de vie.
Par une autre appropriation des richesses produites par le monde du travail, des lois de finances et de financement de la sécurité sociale construites sur d’autres bases, il est possible de financer les services publics, les politiques publiques et la fonction publique.
Oui, il y a urgence de reconquérir et de développer des services publics au service de la mise en œuvre d’une nouvelle logique de développement devant permettre aux générations d’aujourd’hui et de demain de satisfaire leurs besoins.
En décrétant l’urgence et au moyen d’une loi de finances rectificative, il est possible de rétablir la rémunération versée aux agent.es qui sont confronté.es à la maladie à une hauteur de 100 %, de mettre fin à tout jour de carence, de rétablir le versement de la Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat (GIPA).
Comme il est possible de mettre fin au gel incessant de la valeur du point d’indice dont l’UFSE-CGT demande qu’il soit immédiatement revalorisé d’au moins 10 %, de l’indexer sur l’inflation, de cesser la smicardisation des grilles indiciaires qui doivent être reconstruites, d’imposer l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes.
Force est aussi constater que l’on veut nous faire travailler toujours plus en nous payant toujours moins.
À l’opposé de telles évolutions, l’UFSE-CGT propose une réduction du temps de travail tout au long de la vie devant aussi permettre à toutes et tous de travailler avec :
- les 60 ans et les 32 heures,
- un plan pluriannuel de recrutement d’emplois d’agent.es fonctionnaires,
- un plan de titularisation des agent.es non titulaires.
La loi portant contre-réforme des régimes de retraite doit être abrogée !
Pour une immense majorité des salarié.es et des citoyen.nes, la retraite à 64 ans et plus, c’est NON !
L’Union fédérale des syndicats de l’Etat, la fédération des services publics, la fédération de la santé et de l’action sociale ont refusé de siéger lors de la réunion sur la retraite proposée par la Direction générale de l’administration et de la fonction publique, le mercredi 19 mars dernier.
Ce même jour, les organisations de la CGT ont décidé de ne plus participer au « conclave » sur les retraites.
Il y a urgence à agir pour imposer d’autres choix et gagner sur nos revendications alors que le Gouvernement vient d’annuler 9,1 milliards d’euros de crédits pour les dépenses de l’Etat et de la sécurité sociale.
Un gouvernement qui confirme tout autant sa volonté de poursuivre le gel de la valeur du point d’indice, de ne pas rétablir le versement de la GIPA, de maintenir au moins une journée de carence, de ne pas rétablir le 100 % au titre du congé maladie ordinaire.
Dans un tel contexte, les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU, Solidaires de la Fonction publique appellent les agent.es publics à une journée d’actions.
L’UFSE-CGT appelle les personnels à s’inscrire, massivement et dans l’unité la plus large, dans cette première journée d’actions et de mobilisations par tout moyen y compris la grève.
L’UFSE-CGT apporte son soutien aux mobilisations en cours dans différents secteurs professionnels qu’il s’agisse de la protection judiciaire de la jeunesse, des agent.es de la petite enfance, de l’Office français de la biodiversité, du social, du medico-social, des ATSEM, de France Travail, de l’enseignement supérieur et de la recherche pour ne citer que quelques exemples.
Pour rappel, l’UFSE-CGT a déposé un préavis de grève sur la période du 13 mars au 31 mai 2025