La directrice générale de la DGCA nous affirmait lundi 6 juillet lors d’une réunion avec les organisations syndicales qu’il était urgent et impératif de renforcer les équipes dédiées à l’emploi et aux questions sociales en raison de l’impact de la crise sanitaire et de la prochaine relance de la réforme de retraites, et ce sans attendre la « réorganisation » du ministère par le Plan de Transformation Ministériel (PTM).

Est donc prévue une « désorganisation » interne au profit de la Sdafig, avec des créations de postes aucunement destinées aux agents compétents de la maison !

Plutôt que de s’appuyer sur les expertises métier et les motivations de ses propres agents, la direction préfère donc s’en débarrasser afin d’avoir les mains libres pour repenser, seule, une organisation qui convient plus à ses responsables qu’aux réels besoins des artistes et structures concernés.

Le contexte actuel – insécurité sanitaire encore bien réelle, gestion de l’impact de la crise sur les secteurs culturels, suspension (partielle) des chantiers du PTM, nouveau gouvernement et arrivée d’une nouvelle ministre avec un cabinet en cours de constitution – entretient un flou en termes d’organisation et de pérennité et d’évolution des missions.

Nous mettons en garde les hauts responsables de la DGCA de vouloir faire de la tambouille interne à leur petit profit : les organigrammes ne sont pas des fins en soi, mais doivent servir à répondre aux besoins exprimés par les usagers l’intérêt général. Et ils ne doivent aucunement se faire au détriment des agents et de leurs missions.

Nous rappelons par ailleurs qu’une concertation doit être menée avec les organisations syndicales sur tout projet de réorganisation pour échanger sur le fond et les finalités et non uniquement sur les questions d’organigramme, ce à quoi la Sdafig n’échappe pas.