Depuis des mois, la CGT-Culture n’a eu de cesse de dénoncer la casse des politiques
culturelles publiques que constitue la suppression des directions de l’Architecture, des
Musées, des Archives de France, du Patrimoine, ravalées au rang de simples services d’une
direction générale des Patrimoines disparate et inapte à assurer l’identité et l’autorité de l’État
dans ces domaines.
Durablement, il nous a été rétorqué que la preuve de l’importance que le Gouvernement
continuait à apporter à l’Architecture, aux Musées et aux Archives serait faite par le maintien
de directeurs, adjoints au directeur général, nommés en Conseil des ministres pour chacun
de ces domaines.
La Ministre l’a présenté à plusieurs reprises devant les représentants syndicaux comme
un enjeu l’engageant personnellement.
Or, il est aujourd’hui avéré que les responsables des services de l’Architecture, des Musées et
des Archives ne seront plus nommés en Conseil des ministres et ne seront que les
directeurs-adjoints du directeur général, c’est à dire, soyons clairs, de simples chefs de
services. Il en est de même pour les Arts plastiques, le Livre et la lecture.
Pour faire passer la pilule, il est toutefois concédé le rang de directeur pour la première
nomination suivant l’entrée en vigueur du futur décret relatif aux missions et à l’organisation
de l’administration centrale du ministère de la culture et de la communication, mais ce ne sera
plus le cas ensuite. Cette mesure démagogique est une injure pour les directeurs en place.
Voilà ce que vaut l’engagement de la Ministre.
La CGT-Culture dénonce cette nouvelle démonstration de mauvaise foi et poursuivra le
combat contre le démantèlement de l’administration centrale du ministère de la culture.
Paris, le 29 mai 2009
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