Du 12 au 16 décembre les travailleuses et travailleurs italiens sont mobilisés au travers d’une série de manifestations et de grèves organisées au niveau régional contre une loi de finances nocive, anti-travail, et qui ne tient pas compte de la perte du pouvoir d’achat. Cette mobilisation vise à obtenir une loi de finances plus juste pour les personnes et plus utile pour le pays.
Par la grève, nos camarades italiens revendiquent : une augmentation des salaires, un salaire minimum et des droits réglementaires universels ; la suppression de toutes les formes de travail précaire, la reconnaissance des différentes charges de travail, un revenu minimum garanti pour les jeunes, pour les carrières discontinues et « pauvres », des ressources pour le droit à l’éducation, pour les soins de santé, la reconnaissance des différences de genre.
Les collègues du secteur culturel aussi sont mobilisés pour demander des moyens humains et budgétaires.
Des grèves ont déjà eu lieu en Calabre, en Sicile, en Ombrie, dans Les Pouilles, le Trentin, le Val d’Aoste et la Vénétie.
Aujourd’hui, la mobilisation concernera les Abruzzes, les Marches et le Piémont, et pour finir vendredi 16 décembre avec les régions du Haut-Adige, de la Basilicate, de la Campanie, de l’Émilie-Romagne, du Frioul, de la Ligurie, de la Lombardie, du Molise, de la Sardaigne, de la Toscane et du Latium.
La CGT-Culture apporte son soutien plein et entier aux travailleuses et travailleurs, adresse à ses camarades italiens un salut fraternel et solidaire et leur souhaite un franc succès.
Paris, le 15 décembre 2022
Sostegno alle lavoratrici ed ai lavoratori italiani
Dal 12 al 16 dicembre i lavoratori italiani si mobilitano attraverso una serie di manifestazioni e scioperi organizzati a livello regionale contro una legge finanziaria dannosa, antilavoro, e che non tiene conto della perdita del potere d’acquisto. Questa mobilitazione mira ad ottenere una legge di bilancio più giusta per le persone e più utile per il Paese.
Attraverso lo sciopero, i nostri compagni italiani chiedono: un aumento dei salari, un salario minimo e diritti regolatori universali; l’abolizione di ogni forma di lavoro precario, il riconoscimento dei carichi di lavoro differenziati, un reddito minimo garantito per i giovani e per le carriere discontinue e “povere”, delle risorse per il diritto all‘educazione, per il lavoro di cura e il riconoscimento delle differenze di genere.
Anche i colleghi del settore culturale si mobilitano per chiedere risorse umane e di bilancio all’altezza dei bisogni.
Scioperi sono già avvenuti in Calabria, Sicilia e Umbria, Puglia, Trentino, Val d’Aosta e Veneto.
Oggi la mobilitazione riguarderà Abruzzo, Marche e Piemonte, per concludersi venerdì 16 dicembre con le regioni Alto Adige, Basilicata, Campania, Emilia-Romagna, Friuli, Liguria, Lombardia, Molise, Sardegna, Toscana Toscana e Lazio.
La CGT-Culture dà il suo pieno e completo appoggio ai lavoratori e rivolge ai suoi compagni italiani un saluto fraterno e solidale e augura loro grande successo.
Parigi, il 15 dicembre 2022