Tous mobilisés le 13 octobre contre l’austérité, pour nos salaires, pour l’égalité, pour nos services publics, pour l’environnement, pour nos retraites !
Faisons entendre nos revendications.
Aujourd’hui, à l’appelle de l’intersyndicale nationale CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires et les organisations de jeunesses, les salariés du privé comme du public se mobilisent contre l’austérité, pour plus de justice sociale et pour un autre futur. Après la séquence de lutte historique contre la réforme des retraites, il est impératif de montrer notre détermination à renverser le rapport de force en faveur du monde du travail.
Des conséquences au quotidien sur nos conditions de vie et de travail
Au CMN comme partout il est urgent de se mobiliser contre les politiques d’austérité qui ont des conséquences directes sur notre quotidien :
- Sur nos salaires que ce soit pour les fonctionnaires ou les contractuels (16% de perte de pouvoir d’achat depuis 2010) ;
- Sur le sous-effectif dans nos monuments et services, avec un plafond d’emploi verrouillé par le gouvernement ;
- Sur l’externalisation de nos emplois et missions au profit du privé comme à Villers-Cotterêts ou avec le recours aux autoentrepreneurs ;
- Sur le développement et la permanence du recours à l’emploi précaire ;
- Sur nos conditions de travail avec de plus en plus de missions et de visiteurs sans les moyens humains et matériels nécessaires pour les assumer.
Aujourd’hui encore les agents du CMN se sont mobilisés
Selon les informations qui nous sont remontées, sont fermés aujourd’hui : l’Arc de Triomphe, la tour Pey-Berland, le Panthéon, la Sainte-Chapelle, la crypte de la Cathédrale de Bourges…
De nombreux grévistes ont également été décomptés dans tout l’établissement à Carcassonne, l’abbaye de Montmajour, à Glanum, dans les sites préhistoriques de la vallée de la Vézère…
Cette mobilisation montre la détermination des agents du CMN à se faire entendre face aux politiques à l’œuvre en matière d’emploi et de salaires.
Avec eux nous revendiquons la hausse du plafond d’emploi pour ré-internaliser nos missions, l’organisation de concours et un repyramidage dans les filières accueil, surveillance et dans la filière technique métiers d’Arts pour répondre aux besoins en emploi dans ces filières.
Un salaire minimum à 2000€ bruts et un rééchelonnement général des grilles des fonctionnaires comme des contractuels et la fin de la politique du « tout prime » pour rattraper les pertes de salaires depuis 2010.
Paris, le 13 octobre 2023
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